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L’instinct d’une mère sauve son bébé

Elle l’a ramené à l’hôpital malgré un avis du médecin

Bébé james
Le bébé James Parente est passé à deux doigts de la mort à cause d’une grippe. Photo courtoisie, Marco Parente


L’instinct d’une mère québécoise a sauvé la vie de son nouveau-né, qui a frôlé la mort après avoir contracté une grippe le jour de Noël.  

Le temps des Fêtes représente détente et vacances pour plusieurs Québécois, mais c’est plutôt l’angoisse et l’horreur qui attendaient la famille de Stéphanie Bélanger et Marco Parente cette année.

Même s’il avait été mis en «quarantaine» à la maison, leur bébé d’un mois, James, a commencé à présenter quelques symptômes de la grippe le soir du 25 décembre. Le lendemain, le couple de Terrebonne a fini par l’amener à l’Hôpital de Montréal pour enfants.  

À la maison  

Mais après 10 heures à l’urgence et quelques tests, le médecin leur a dit de rentrer à la maison tout en continuant à suivre sa température et son appétit.  

«J’aurais aimé qu’il y ait plus de suivi et de tests par le médecin explique le père. J’avoue que je ne comprends pas comment il est passé à côté d’une grippe. Ils ont fait une radiographie qui était belle, je comprends, mais l’enfant n’allait clairement pas. Je ne suis pas docteur, alors je lui faisais confiance».  

À leur réveil, les symptômes avaient changé : son teint était bleuté, il refusait de manger, et sa peau était froide au toucher.  

Compte tenu du fait qu’ils venaient de rentrer de l’hôpital avec la bénédiction du médecin, son mari croyait qu’il ferait mieux de donner un bain au bébé et de laisser passer un peu de temps avant d’y retourner. Mais Mme Bélanger savait que rien n’allait plus avec son bébé.  

Un 911 salvateur  

«Je ne le savais pas à ce moment-là, mais pendant que je suis allé donner le bain à James, ma femme a appelé le 911. Au final, elle a sauvé la vie de notre enfant. Deux ou trois heures de plus et il ne survivait pas», raconte M. Parente.  

À son arrivée à l’hôpital Pierre-Le Gardeur, le jeune James avait déjà la respiration laborieuse et saccadée.   

«Il était au bord de la mort», résume le père. Les médecins l’ont donc intubé avant de l’envoyer d’urgence aux soins intensifs à Sainte-Justine, où on l’a placé sur un respirateur artificiel.   

«Il est encore dans un état pitoyable, c’est difficile de le voir comme ça, encore intubé et sur un respirateur. Ma femme est complètement traumatisée par cette expérience. On a vécu l’horreur», souffle Marco Parente.   

Le pire étant évité, sa femme et lui veulent maintenant partager un message aux Québécois : «Faites confiance à votre instinct et jugement de parent. C’est ce qui a sauvé la vie à notre fils».







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