Plus de 30 000 poussins meurent dans un incendie
L’origine du brasier reste à être déterminée
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SAINT-ISIDORE | Un brasier d’une très grande intensité a complètement ravagé un poulailler de Saint-Isidore, en Beauce, où plus de 30 000 poussins âgés d’une dizaine de jours ont malheureusement péri.
Les services contre les incendies de quatre municipalités de la Beauce ont été dépêchés peu avant 6 h 30, lundi, dans un bâtiment agricole, rue Sainte-Geneviève.
« Dès l’arrivée des premières unités, environ 50 % du bâtiment était enflammé », indique Steeve Rousseau, directeur du service incendie de la municipalité de Saint-Isidore.
Des sapeurs de Scott, Sainte-Hénédine et Saint-Lambert sont venus porter assistance aux pompiers de Saint-Isidore pour combattre les flammes.
« Environ 15 minutes après notre arrivée, la moitié de la toiture était affaissée », poursuit M. Rousseau.
Un technicien en prévention ainsi que des enquêteurs de la Sûreté du Québec vont tenter d’établir les causes du sinistre, qui ne serait pas d’origine criminelle.
« Ça va être difficile de déterminer une cause, toutefois, vu l’état du bâtiment », observe M. Rousseau.
Un demi-million en dommages
Sur place, les propriétaires de la ferme, Maxime Pellerin Roy et Josianne Beaupré, étaient impuissants devant le brasier qui a décimé la ferme au complet. Leurs pertes sont évaluées à 500 000 $.
« On se frotte les yeux pour voir si on rêve ou pas. Là, on y va étape par étape, nous sommes bien entourés », indique M. Pellerin Roy, visiblement encore secoué.
C’est ce dernier qui a alerté les pompiers en constatant beaucoup de fumée.
« En 15 à 20 minutes, le temps que les pompiers arrivent, il ne restait plus grand-chose », poursuit-il.
L’incendie serait d’origine électrique, selon les propriétaires, puisque les flammes semblent avoir pris naissance à l’avant du bâtiment agricole, où se trouvaient les boîtes électriques et les contrôles de chauffage.
La ferme sinistrée a été construite dans les années 1970, à la suite d’un autre incendie qui avait décimé le bâtiment agricole précédent, qui appartenait à des membres de la famille des propriétaires actuels.