Anglos, libéraux, Mohawks: même combat!
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Je complète mon blogue précédent en le replaçant dans un contexte historique et politique. Les libéraux et les Mohawks collaborent étroitement, depuis quelques années, dans une opération visant à falsifier grossièrement l’histoire de Montréal, afin de la rendre conforme aux impératifs politiques du Parti libéral et de sa députation du West Island.
Justin Trudeau a fait de la satisfaction des réclamations autochtones, fondées ou pas, un des axes principaux de sa politique multiculturelle. Une série récente d’initiatives concordantes montre à quel point les libéraux se laissent instrumentaliser par les Mohawks:
- Un ami intime de Justin Trudeau, le député libéral anglophone Marc Miller, a fièrement prononcé un discours en mohawk à la Chambre des communes. C’est à cet apologiste de tout ce qui est mohawk que Trudeau avait confié, à l’origine, les négos au sujet des blocages ferroviaires.
- La ministre fédérale Mélanie Joly ne rate jamais une occasion de répéter que Montréal est en territoire mohawk. Les libéraux et leurs acolytes montréalais claironnent constamment que Montréal est en territoire mohawk «non cédé». C’est la position de la mairesse Plante et de son parti.
- À l’inauguration du XIIe Congrès mondial de Metropolis, l’ex-maire Coderre avait accueilli les participants en leur souhaitant «Bienvenue en territoire mohawk», avant de donner la parole à un membre de la communauté mohawk pour qu’il «bénisse» l’événement.
- Lorsqu’on a débaptisé, avec raison, la rue Amherst, la mairesse Valérie Plante a choisi de lui donner un nom mohawk.
- Valérie Plante (oui, encore elle!) et la Ville de Montréal ont affublé d’un toponyme mohawk imprononçable, «Tiohtià:ke Otsira'kéhne», le sommet d'Outremont du mont Royal. Les Amis de la Montagne et l’Université de Montréal se sont faits complices de cette imposture. Honte à eux!
Terres ancestrales «non cédées», mon œil. C’est un mensonge, une supercherie!
Les Mohawks ne sont même pas des Autochtones du Québec et n’ont rien à voir avec les «Iroquoiens du Saint-Laurent» qui habitaient le mont Royal lorsque Jacques Cartier l’a visité. Les Mohawks sont originaires de l’État de New York, soit de la région qui va du sud du lac Ontario jusqu’à la Mohawk River près d’Albany. Convertis par les Jésuites, des Iroquois se sont établis ici sous la protection des autorités françaises.
Pour ce qui est du rôle des Mohawks dans le conflit Québec-Canada, rappelez-vous la crise d’Oka. Elle oppose des Québécois aux Mohawks anglophones qui bénéficient du soutien conjugué des médias, de l’opinion publique et des leaders politiques du Canada anglais. Ils viennent de refuser au Québec les conditions minimales de son adhésion à la Constitution de 1982. L’obstruction systématique du député néo-démocrate autochtone Elijah Harper avait tué, quelques mois avant Oka, l’Accord du lac Meech et en avait fait le héros du «Rest of Canada».
À Oka, par la violence et l’intimidation, les Warriors ont obtenu plus qu’ils ne pussent jamais espérer: la souveraineté de facto sur les trois territoires mohawks où ils s'adonnent, depuis près de 30 ans, à des activités criminelles extrêmement lucratives, comme le montre mon blogue précédent. À plusieurs occasions depuis, dont le blocage ferroviaire est l'occurrence la plus récente, les Mohawks ont utilisé la violence et/ou l’intimidation pour extorquer des concessions politiques aux deux ordres de gouvernement.
Il suffit de se rendre à Kahnawake pour constater qu’il s’agit là d’une enclave américaine en banlieue sud de Montréal. La langue parlée est l’anglo-américain. Le drapeau américain y flotte partout, comme vous le démontrera une consultation de Google Street View.
Les voitures immatriculées dans l’État de New York y abondent. Partout, les références culturelles y sont américaines. Depuis des générations, les Mohawks font leur service militaire chez les marines américains. Durant la crise d’Oka, le drapeau des marines flottait sur les barricades à côté de celui des Warriors: «Proud to be Americans!»