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Un mode de vie durable et autosuffisant

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Photo d'archives, Caroline Lepage Julie Courchesne, cofondatrice du Domaine Coquelicots.

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Une entrepreneure espère que la crise actuelle engendrée par le coronavirus encouragera les Québécois à adopter un mode de vie plus durable et autosuffisant.

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« Je pense que cette crise aura peut-être réveillé certaines personnes sur le fait qu’il est possible de ne pas trouver tout ce qu’on cherche au supermarché, et qu’il arrive parfois d’être forcé à rester chez soi. C’est bien d’avoir tout à la maison, pour être en mesure de faire soi-même ses produits de consommation courante », explique Julie Courchesne, cofondatrice du Domaine Coquelicots.

Créée en 2013, sa compagnie propose divers produits et techniques pour faciliter la transition vers un mode de vie plus autonome et durable. Elle propose également plusieurs conférences de type Do It Yourself (Faire soi-même). 

Pénurie de produits sanitaires

Selon ce qu’elle a pu constater, la suggestion d’une quarantaine volontaire oblige la population à se débrouiller avec ce qu’ils ont à la maison. Par exemple, plusieurs personnes qui hésitaient à adopter le papier de toilette réutilisable ont fait la transition dans les derniers jours, à la suite de la pénurie temporaire (voir autre texte). 

« Avant que ça se passe, je pense que les gens réalisaient déjà la plus-value de faire soi-même. Mais maintenant, ils réalisent encore plus à quel point c’est intéressant, parce que tu n’as pas besoin de sortir de chez toi pour renouveler tes produits », soutient-elle. 

Pas juste éphémère

Elle espère que ce mouvement de masse poursuivra sa lancée écologiste une fois que la crise se sera estompée. « Essayer [ce mode de vie] c’est l’adopter, croit-elle. Ne serait-ce que pour l’économie d’argent, ou si on a moindrement la fibre environnementale. »

L’avantage d’un mode de vie autosuffisant, c’est l’indépendance et la débrouillardise, explique-t-elle.

« C’est sûr que comme tout le monde, on court après les matières premières. Mais si je suis prise pour rester chez moi, je serai en mesure de me débrouiller au moins », ajoute l’entrepreneure. 

Pour l’instant, elle remarque que la demande qu’elle reçoit est très locale, en raison du besoin de réponse rapide de la population.

« Je suspecte que la semaine prochaine va vraiment être le déluge puisque les écoles vont être fermées. De jour en jour, la situation change. Je sens que mes clients sont inquiets, qu’ils veulent s’assurer qu’ils ne manqueront de rien », conclut-elle. 

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