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COVID-19: une décision «responsable» du COC, selon Isabelle Charest

La ministre responsable du loisir et du sport, Isabelle Charest
Photo d'archives, Simon Clark La ministre responsable du loisir et du sport, Isabelle Charest

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Le Comité olympique canadien a pris une décision «responsable» en annonçant qu’il n’enverrait pas d’athlètes aux Jeux olympiques de Tokyo si ceux-ci avaient toujours lieu l’été prochain, a affirmé la ministre responsable du loisir et du sport, Isabelle Charest.  

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Malgré tout, il s’agit d’une annonce «extrêmement difficile» pour certains athlètes, a admis l'ex-Olympienne.  

«C’est comme notre monde qui s’effondre parce qu’on a passé des années et des années à se préparer et une préparation olympique, c’est réglé au quart de tour», a-t-elle expliqué en entrevue.  

Isabelle Charest estime toutefois que cette décision rapide aura comme effet de dissiper le «flou» entourant les Jeux dans un contexte de pandémie mondiale de COVID-19 pour certains athlètes. L’ex-patineuse olympique se dit «fière» de la réponse des athlètes aux mesures strictes mises en place par la santé publique, ces dernières semaines, pour contrer la propagation de la COVID-19.  

«Dans les dernières semaines, ils ont écouté les recommandations qu’on faisait et les ont mises sur les réseaux sociaux. [Ainsi] la population se dit que si un athlète olympique est capable de mettre sa préparation olympique de côté pour respecter les mesures mises en place, bien tout le monde doit emboîter le pas aussi», a lancé Isabelle Charest.  

Concernant les Jeux du Québec, dont la 55e édition doit se tenir à Laval du 31 juillet au 8 août prochain, aucune décision n’a encore été prise, a indiqué la ministre.  

Compte tenu de l’annonce, cette semaine, du report de la rentrée des classes au plus tôt début mai, le ministère de l’Éducation s’active afin de préparer des capsules pour faire bouger les jeunes à la maison, a-t-elle ajouté.  

«À un moment donné, les jeunes vont être tannés d’aller prendre des marches, ils vont vouloir quelque chose d’un peu plus stimulant», a avancé Mme Charest.  

«On va essayer de répertorier les différents outils qui existent pour pouvoir en donner l’accès aux parents afin de faire bouger leurs jeunes», a-t-elle expliqué. Par exemple, le programme Force 4, financé par le ministère de l’Éducation, offre déjà de telles capsules.  

Monter les marches à toute vitesse, se lancer le ballon avec un frère ou une sœur, faire des «jumpings jack»: il existe déjà de nombreux exercices que peuvent faire les enfants à la maison, a souligné Isabelle Charest.

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