L’impression 3D pour combattre la COVID-19
TOPMED peut produire 1000 visières par semaine
Le centre de recherche TOPMED a mobilisé ses imprimantes 3D pour produire des visières médicales destinées au personnel soignant en contact direct avec des personnes infectées.
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Habituellement utilisées pour la création de prototypes, les imprimantes 3D de TOPMED fonctionnent maintenant 24 heures par jour, sept jours par semaine.
« On a converti ces appareils, qui étaient destinés au prototypage, pour faire des visières », a expliqué Claude Morin, directeur général de TOPMED.
Les imprimantes ont été programmées pour fabriquer les supports faciaux. L’élastique et la visière sont ajoutés manuellement par du personnel qui se relaie, tant à Montréal qu’à Québec.
TOPMED est un centre de recherche rattaché au Collège Mérici de Québec qui conçoit et fabrique des orthèses, prothèses et autres équipements médicaux liés à la mobilité et à la réadaptation.
« Nous sommes fiers de participer à l’effort de guerre. On est le seul centre de recherche collégial qui est dédié à la santé. Il aurait été vraiment dommage que j’envoie mon monde en arrêt de travail quand on sait qu’il y a autant de besoins. Au contraire, on roule à pleine capacité », a poursuivi M. Morin.
TOPMED a la capacité de produire jusqu’à 1000 visières médicales par semaine.
Le Québec en premier
Le centre de recherche est accrédité par Santé Canada et il bénéficie d’un permis de laboratoire du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec.
Plusieurs résidences pour personnes âgées ont déjà passé des commandes, ainsi que des centres hospitaliers. TOPMED réserve sa production pour les établissements du Québec.
« Étant donné qu’on est mandaté par le Québec comme centre de recherche, c’est sûr que c’est notre premier client », a dit M. Morin.
Des équipes de travail de six à huit personnes se relaient pour participer à la réalisation des visières. Plusieurs mesures ont été mises en place pour assurer leur protection.
« On a augmenté nos normes sanitaires en fonction de la situation », a souligné M. Morin.
Un protocole a aussi été mis en place pour éviter les contacts rapprochés.