Altercation au Walmart: un athlète olympique a donné les premiers soins à l’agent de sécurité
Alors qu’il nettoyait des trottoirs pour la Ville de Sherbrooke, l’Olympien Pascal Plamondon a vu l’agent de sécurité Philippe Jean sur la voiture de Nacime Kouddar au Walmart des Galeries Quatre-Saisons. L’haltérophile lui a ensuite prodigué les premiers soins.
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«Quand j’ai vu que Nacime accélérait avec Philippe qui était sur la voiture et que Philippe est tombé sur le sol, c’est là que j’ai lâché ce que je faisais. Je suis parti pour essayer de bloquer la sortie. Je n’ai pas été assez rapide, mais c’est ce qui m’a permis de réussir à prendre le numéro de plaque du véhicule», a relaté M. Plamondon à l’émission Franchement dit sur QUB radio, mercredi.
Mardi, l’existence d’une vidéo où l'on verrait l’agent de sécurité et le client impliqués dans une altercation démontrerait, contrairement aux premières hypothèses sorties lundi, que l’agent de sécurité aurait tenté de pourchasser le client. La vidéo en question permettrait de voir Philippe Jean grimper sur le véhicule du client avant d’être traîné sur plusieurs mètres, puis projeté au sol.
- ÉCOUTEZ l’entrevue de Pascal Plamondon sur QUB radio:
Ayant obtenu un DEP en intervention en sécurité incendie, Pascal Plamondon, médaillé olympique en haltérophilie aux Jeux de Rio en 2016, a les connaissances nécessaires pour donner les premiers soins à une personne en difficulté.
«Quand j’ai réussi à prendre le numéro de plaque, je suis parti tout de suite aller immobiliser la tête de Philippe. L’autre témoin m’a aidé à le mettre en position latérale de sécurité pour le bouger en bloc, parce qu’il y avait beaucoup de saignement au niveau de sa bouche. Il était inconscient. Il avait une respiration saccadée, mais il était inconscient.»
Il affirme que, peu importe le coupable, il était de son devoir d’aider une personne blessée.
«Quand j’ai vu l’acte, je n’ai pas pensé si c’était un agresseur ou pas, je suis intervenu. Même si ça avait été l’agresseur [...] je serais intervenu quand même. J’aurais fait les mêmes procédures que j’ai faites [...] Le début de l’histoire, je ne le savais pas. Même si je l’avais su, je serais intervenu de la même façon», a ajouté Pascal Plamondon.