Inquiétude dans un CHSLD de Saguenay
-
- Autres
Coup d'oeil sur cet article
Frappé de plein fouet par la pandémie de COVID-19, le CHSLD de la Colline à Chicoutimi se remet difficilement du décès de deux autres résidents.
• À lire aussi: Tous les développements de la pandémie de coronavirus
• À lire aussi: COVID-19: Volontaires, malgré le danger
• À lire aussi: CHSLD: tous les gouvernements antérieurs sont responsables, selon Pauline Marois
De plus, un autre employé de l’établissement a été déclaré positif au coronavirus.
Quinze décès, 48 résidents infectés et 55 employés touchés, la présidente du comité de résidents du CHSLD de la Colline s’explique mal la situation.
«Je suis sans mot, je vous le dis! Je ne comprends pas. Je ne sais pas quand ça va arrêter», dit Raymonde Munger. «Ce virus-là, il a rentré, crime, à la Colline, puis là, il fait du ravage. Moi, ça m'inquiète au plus haut point.»
Avec de telles données, cette résidence est considérée comme étant le foyer d'éclosion le plus important de la région du Saguenay. Une dure réalité pour familles, employés et résidents qui y vivent.
«On a le stress, l'angoisse, la peur, l'anxiété: on les a tous, les sentiments», renchérit Mme Munger.
Une femme qui sera appelée dans les prochains jours pour venir prêter main-forte envisage son entrée dans l'établissement avec une certaine crainte.
«C'est inquiétant, c'est sûr, mais je veux dire, je vais m'adapter. Je vais y aller jour par jour, je pense. Je pense bien me débrouiller parce que je veux donner mon petit coup de pouce pour les aider», dit-elle.
Familles, employés et résidents partagent tous le même désir: que le bilan cesse de s'alourdir.
«Mais moi, je suis du style à y aller un jour à la fois», dit Raymonde Munger.
Dimanche, un seul employé a été déclaré positif, mais aucun nouveau décès n'a été annoncé. Un bilan qui est donc moins lourd que la journée précédente.
«Oui, c'est encourageant. Mais vous savez, c'est tellement imprévisible, ce "mosus" de virus-là, qu'on veut être encouragé. Il le faut!», conclut Mme Munger.
