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CHSLD: les militaires et une armée de volontaires s’en viennent

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Les militaires demandés en renfort commenceront à débarquer mercredi dans les CHSLD les plus affectés, a annoncé François Legault, qui est persuadé de réussir à combler le manque de personnel grâce, aussi, à 11 000 nouvelles mains levées.  

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«On me dit que 400 militaires devraient arriver mercredi», a précisé le premier ministre, lors de son point de presse quotidien.   

Un second déploiement d’environ 275 soldats devrait suivre, mais à un moment qui reste à préciser. «Pour ce qui est au-delà de 675, pour se rendre jusqu'à 1000, ça, on n'a pas la date non plus», a dit M. Legault.   

Du côté d’Ottawa, la vice-première ministre, Chrystia Freeland, n’a pas été capable de préciser si l'ensemble de 1000 militaires demandés la semaine dernière sera envoyé.   

À l’heure actuelle, 130 militaires ayant une formation médicale prêtent déjà main-forte dans cinq CHSLD de la grande région de Montréal.   

Les nouveaux renforts, qui ne détiennent pas nécessairement de pareille formation, seront déployés dans quinze CHSLD ayant été reconnus «prioritaires», a expliqué Mme Freeland.   

«On fait maintenant [...] la reconnaissance des établissements pour comprendre ce dont ils ont besoin et aussi la formation [nécessaire aux] gens des forces armées pour faire cet important travail», a déclaré Mme Freeland.   

«Pour le moment, cette liste [d'établissements] fait toujours l’objet de discussions entre le ministère de la Santé et les Forces armées canadiennes. [...] Les endroits ciblés au départ pourraient changer en cours de route», a laissé planer Nicolas Vigneault, porte-parole du ministère de la Santé.  

11 000 nouvelles inscriptions  

Après avoir multiplié les appels, M. Legault a remercié lundi les 11 000 volontaires, dont Laurent Duvernay-Tardif et Joannie Rochette, qui ont offert leur pleine disponibilité via Je contribue! pour aller travailler en CHSLD.   

«C'est comme un poids qui s'enlève de sur mes épaules, de voir qu'enfin, on est en train de combler tous les postes, de reprendre le contrôle dans nos résidences pour aînés», a dit M. Legault.   

Le directeur national de santé publique, le Dr Horacio Arruda, a pour sa part défendu la présence, à la direction de santé publique de Montréal, d'environ 800 employés, dont plusieurs infirmières, alors qu’on y retrouve normalement une centaine de personnes.   

«Quand on va se mettre à déconfiner, là... Le moindrement qu'il va y avoir un cas dans un milieu de travail, ça va prendre une équipe pour être capable d'intervenir. Ces infirmières-là ont été mobilisées. [...] Ça peut exploser du jour au lendemain, puis on n'aura pas le temps de se remobiliser», a-t-il soutenu.   

Ces infirmières travaillent notamment sur les enquêtes épidémiologiques. «La situation des CHSLD, actuellement, elle est gérée avec d'autres professionnels, a laissé tomber le Dr Arruda. [...] Ça fait qu'on ne déshabille pas Jacques pour habiller Jean... Si on déshabille Jacques, Jacques va être vraiment tout nu sous peu, quand ça va se remettre à flamber.»   

– Avec la collaboration d'Émilie Bergeron

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