COVID-19: Les profs d'éducation physique du primaire veulent jouer un rôle actif
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SHERBROOKE | Les professeurs d’éducation physique préféreraient reprendre leurs cours lors du retour en classe du primaire, le 11 mai, quitte à éduquer les jeunes sur les règles de distanciation sociale.
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La Fédération des éducateurs et éducatrices physiques enseignants du Québec (FÉÉPEQ) a réagi mercredi à la nouvelle du Journal voulant que les professeurs d’éducation physique et d’autres spécialités soient affectés au suivi des élèves qui demeureront à la maison au lieu de reprendre leurs tâches.
C’est le ministère de l’Éducation qui aurait émis une directive en ce sens, et la Fédération demande au ministre Jean-François Roberge de la revoir.
La FÉÉPEQ croit qu’on pourrait «profiter de l’occasion pour [éduquer les jeunes] à cette nouvelle règle de distanciation sociale» et que les enseignants d’éducation physique pourraient même «poursuivre et consolider les apprentissages faits en ÉPS [éducation physique et à la santé] à l'extérieur ou même en classe, car l'enseignement de l'éducation physique et de la santé peut se faire bien au-delà du gymnase», a-t-on précisé, par communiqué.
La Fédération s’appuie sur une étude de la Coalition Poids qui soutient que «près de la moitié des Québécois a diminué sa pratique d’activité physique durant le confinement». Elle indique que ses membres «sont les experts pour instruire les élèves aux conséquences de l'[enjeu de la sédentarité] et les outiller pour mieux y faire face».
Des pauses actives pendant la journée alors que les élèves seront confinés dans un même local seraient ainsi les bienvenues, suggère par ailleurs la FÉÉPEQ.
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