Le PLQ plaide pour l’intégration des services psychologiques dans le régime public
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QUÉBEC | Les services psychologiques devraient être intégrés dans le régime public pour bénéficier à l’ensemble de la population, plaide le Parti libéral du Québec (PLQ), surtout dans le contexte de la crise sanitaire.
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Le gouvernement Legault a annoncé dans le cadre de la Semaine nationale de la santé mentale un financement de 31 M$ pour bonifier les services psychosociaux.
«Nous devons aller plus loin et c'est d'autant plus vrai avec la détresse psychologique vécue par plusieurs Québécois en ces temps de crise», a indiqué samedi par communiqué André Fortin, porte-parole libéral en matière de santé et de services sociaux.
L’accès aux services psychologiques demeure limité au plus grand nombre, a déploré M. Fortin pour qui ces difficultés entraînent «une perte de productivité, une hausse des coûts de médicaments, de services médicaux et d'hospitalisations».
Même l’accès à un psychologue dans le secteur public est problématique, en ce sens qu’une demande peut donner lieu à une attente de plusieurs mois.
«Ces conséquences ont un coût bien plus élevé que les 300 M$ qu'il en coûterait pour inclure immédiatement les services psychologiques au régime public», a observé le député de Pontiac.
Pour l’opposition officielle, l’argent investi aujourd'hui en matière de soins pour la santé mentale se traduira par des économies à long terme.
C’est pourquoi les fonds nécessaires pour inclure les services psychologiques au régime public de santé doivent être vus comme un investissement et non une dépense, a estimé M. Fortin.
En décembre 2017, 35 M$ ont été injectés dans le Programme québécois de psychothérapie pour les troubles mentaux, dont l’objectif était de bonifier l'accès aux services psychologiques, a-t-il ajouté.