Un gène de la minceur identifié par des chercheurs
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Des scientifiques disent avoir identifié le gène de la minceur, celui qui prédispose certaines personnes à ne pas prendre de poids, peu importe leur style de vie.
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Des auteurs de différentes provenances à l’international ont signé une étude publiée jeudi dans le journal Cell (ou « Cellule » en français, NDLR). L’étude en question énonce une trouvaille comme quoi des variantes du gène dit « ALK » mènent certains individus à moins engraisser que d’autres.
« Nous connaissons tous ces gens : c’est environ 1% de la population », a déclaré Josef Penninger, un des co-auteurs de l’étude et professeur de génétique médicale à l’Université de la Colombie-Britannique au Canada. Ses propos, pris d’un communiqué de presse, ont été relayés par le New York Post.
« Ils peuvent manger ce qu’ils veulent et garder leur métabolisme en santé malgré tout. Ils mangent beaucoup, ils ne font pas des squats tout le temps, mais ne prennent juste pas de poids », dit Dr Penninger.
L’équipe de ce médecin en génétique a analysé l’ADN de plus de 47 000 personnes de 20 à 44 ans et trouvé cette variante unique du gène ALK, qui a déjà la réputation d’avoir un rôle dans le développement des tumeurs en raison de sa propension à muter lors d’atteintes cancéreuses.
Penninger et les autres chercheurs croient qu’il pourrait être possible que des mutations du gène ALK soient à l’origine de la prise de poids dans certains cas et pourrait être ciblé dans la lutte contre l’obésité.
Mais avant de songer à manipuler sa génétique, la faible proportion de la population qui n’a pas un gène ALK « favorable », disons, devrait se concentrer sur un mode de vie sain.
En février dernier, la Banque mondiale appelait les pays pauvres et en développement, les plus concernés par le surpoids et l'obésité, à taxer les aliments mauvais pour la santé, car trop gras, trop sucrés ou trop salés, selon un rapport publié jeudi.