Québec propose une hausse de salaire de 18% pour les préposés en CHSLD
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QUÉBEC | Le gouvernement Legault a bonifié la hausse de salaire offerte pour les préposés aux bénéficiaires de 12 à 18 %, dans l’espoir de conclure les négociations sur le renouvellement des conventions collectives des employés de l’État.
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Ainsi, un préposé travaillant au public à temps complet verrait son salaire annuel passer de 42 000 $ à 51 000 $ (26, 89 $/h).
Il y a une semaine, l’offre sur la table était de 12 % jusqu’à 25 $ pour les préposés aux bénéficiaires, mais les deux parties ne s’entendaient pas sur la façon d’y arriver.
Une amélioration des conditions de travail est aussi prévue pour les infirmières et les professionnelles en soins.
Québec prévoit également un montant forfaitaire de 1000 $ en 2020 et de 600 $ en 2021.
La proposition de hausser le salaire de tous les autres employés de l’État de 5 % sur trois ans tient toujours.
Les propositions prévoient aussi une augmentation du salaire d’entrée des enseignants qui passerait à plus de 50 000 $. L’enseignant plus expérimenté bénéficierait d’une prime «émérite» de 5 % pour un salaire de 91 000 $.
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«Je pense que c'est très raisonnable, et ça respecte la capacité de payer de nos citoyens», a indiqué le président du Conseil du Trésor, Christian Dubé, en conférence de presse.
De son côté, la FTQ déplore que le gouvernement ne propose rien en ce qui a trait aux préposés aux bénéficiaires dans les CHSLD privés.
«Ce que Québec avait mis sur la table pour discussions pour tous les préposés, voici que le gouvernement recule et dépose seulement pour celles et ceux qui travaillent en CHSLD, c’est incompréhensible», a affirmé la centrale syndicale.
La CSN estime «insuffisante» la proposition du gouvernement puisqu’elle omet d’aborder les conditions de travail du personnel dans le réseau public.
«Les problèmes qui existaient avant la crise ne disparaîtront pas, bien au contraire. [...] il est impératif qu'on ait un espace pour mettre en place des solutions immédiatement pour améliorer les conditions de travail. Sinon les problèmes d'attraction et de rétention vont perdurer, avec les conséquences qu'on vit aujourd'hui», a indiqué le syndicat.