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Can-Am Spyder: voir le Québec sur trois roues

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN. Photo courtoisie


Cet été, la grande majorité des Québécois passeront leurs vacances dans la province. Rendu là, pourquoi ne pas voyager avec un véhicule construit chez nous ?

Alors que l’achat local est sur toutes les lèvres, le Can-Am Spyder semble être le bolide tout désigné pour prendre la route. Eh oui, cette drôle de bibitte à trois roues, à cheval entre une moto et une voiture, est fièrement québécoise ! Pensé et conçu à Valcourt, le Spyder est un produit du fabricant BRP. 

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Histoire de se mettre dans l’ambiance de ces vacances québécoises, nous avons mis un Can-Am Spyder à l’essai en réalisant une petite virée dans les Laurentides à bord de cet engin pas comme les autres. 

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Réglons d’abord l’essentiel : pas besoin d’être titulaire d’un permis de moto pour conduire un Spyder. Si vous avez un permis de conduire une automobile, vous n’aurez besoin que d’un cours de sept heures avant de pouvoir prendre la route en toute légalité. Qui plus est, BRP offre le remboursement de ce cours à l’achat d’un Spyder auprès d’un concessionnaire Can-Am. 

Bien équipé

En une journée, vous voilà donc prêt à découvrir le Québec au guidon de votre bolide à trois roues. De prime à bord, les similarités avec une moto sont nombreuses. On démarre le véhicule de la même façon et on peut l’éteindre avec un interrupteur d’alimentation, mis bien en évidence par sa couleur rouge. 

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Le modèle que nous avons mis à l’essai, un Spyder RT Limited, était équipé pour veiller tard : des sièges chauffants à l’avant et à l’arrière, des poignées chauffantes, des coffres de rangement assez gros pour déménager (bon, presque) et un écran couleur de 19,8 cm qui a de quoi faire rougir certains constructeurs automobiles. 

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Le véhicule est alimenté par un moteur à trois cylindres développé par le fabricant autrichien Rotax, un partenaire de longue date chez BRP. Que vous optiez pour le modèle RT ou pour le Spyder F3, plus abordable, la cylindrée du moteur demeure la même, à 1330 cc. 

Aisance déconcertante

Fort d’une puissance de 115 chevaux, le Spyder épate par des accélérations très vives. Sur les petites routes menant vers Oka, nous avons été en mesure d’apprivoiser un véhicule au comportement certes sportif, mais qui surprend également par un confort inespéré. Malgré les trop nombreux nids-de-poule des environs, la suspension avant réalisait un boulot magistral, absorbant chaque imperfection de la chaussée sans tracas.

La conduite est sportive, c’est vrai, mais tout est si simple que ça en devient presque banal. Si vous êtes habitué à la conduite à moto, vous serez épaté par la facilité avec laquelle un Spyder peut être manœuvré. La stabilité est facilitée par un système électronique et même la pédale d’embrayage est absente.

En effet, la transmission à six rapports qui équipe le véhicule est semi-automatique. Vous devez donc effectuer les changements de rapports par vous-même, mais pas besoin de vous préoccuper de la pédale d’embrayage.

En fait, il n’y a qu’une seule pédale à bord d’un Spyder, et elle sert à freiner. Alors qu’avec une moto, on doit nous-mêmes gérer les freins avant indépendamment de ceux à l’arrière, le Spyder s’occupe lui-même de répartir la force de freinage entre ses trois roues. Tout ce que vous avez à faire, c’est jauger la puissance appliquée sur la pédale comme vous le faites à bord de votre voiture. Le système signé Brembo fait un travail efficace qui permet des freinages très stables, même en situation d’urgence.

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Amusant... mais pas donné !

Le Can-Am Spyder est pensé pour ceux qui veulent prendre la route à l’air libre, mais qui n’ont pas nécessairement envie de s’aventurer sur une moto. À ce chapitre, c’est mission accomplie ! Une balade en Spyder permet réellement d’apprécier les magnifiques paysages que le Québec a à nous offrir. Sa conduite est si simple que l’on peut se concentrer sur l’essentiel. Cela dit, le véhicule confère tout de même un comportement engagé qui plaira aux amateurs de performances. 

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

Pour goûter à tout ça, vous devez toutefois sortir le chéquier... et peser bien fort sur le crayon ! Le modèle que nous avons mis à l’essai est offert à un prix de base de 32 999 $. C’est supérieur au prix de voitures comme une Volkswagen Golf GTI ou une Subaru BRZ !

Difficile de justifier une facture aussi salée, et ce, malgré les nombreux accessoires et équipements qui viennent avec le Spyder RT Limited. Heureusement, des variantes plus abordables sont aussi au menu. Le Spyder F3 est vendu à un prix de départ de 19 999 $. 

Puis, il y a le Can-Am Ryker, une version dénudée du Spyder, qui est en vente à partir de 10 699 $. À ce prix, il faut toutefois oublier le moteur de 1330 cc, mais surtout l’idée de l’achat local ; contrairement au Spyder, le Ryker est construit au Mexique, bien loin de l’usine de Valcourt.

On compare souvent le Spyder à une moto, mais la réalité est que le Spyder est dans une classe à part, une classe qu’il a lui-même créée lors de son apparition en 2007.

Construit au Québec, le Can-Am Spyder n’est pas une moto ni une voiture. C’est une catégorie de véhicule complètement différente avec son propre ADN.
Photo courtoisie

 

Comme son Québec natal, le Can-Am Spyder fait les choses à sa manière. Et on ne s’en plaindra pas.







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