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La métamorphose de Kotkaniemi

Jesperi Kotkaniemi mène le CH avec quatre buts en six matchs en séries

La métamorphose de Kotkaniemi
Photo AFP

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TORONTO | On voit la version 2.0 de Jesperi Kotkaniemi. Depuis le début des séries, le Finlandais joue avec aplomb et il démontre les qualités d’un futur premier centre dans la LNH.  

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Claude Julien, Kirk Muller, Max Domi et Shea Weber ont décrit son évolution par un gain en confiance et en maturité. Mais la transformation de Kotkaniemi se lit également par les statistiques. 

En six matchs depuis le début des séries, le centre de 20 ans a marqué quatre buts. Il avait touché la cible seulement six fois en 36 matchs cette saison. Pour les plus et moins, il se retrouve à +5 en séries. Il avait la pire fiche de son équipe avant son renvoi, le 1er février dernier, avec le Rocket de Laval à -11. 

Il y a aussi l’aspect de la robustesse. Kotkaniemi a distribué 26 mises en échec en séries, partageant le sommet chez le CH avec Ben Chiarot. Sans être un grand mathématicien, on comprend qu’il a déjà plus de la moitié de ses 51 coups d’épaule en 36 matchs cette saison.

Et si on doit ressortir un autre chiffre fascinant pour comprendre l’évolution de Kotkaniemi, c’est qu’il a eu un impact au sein de son équipe en obtenant un temps de jeu pratiquement identique. Utilisé au centre d’un troisième trio, « KK » a reçu un temps de jeu moyen de 13 min 9 s depuis l’arrivée de l’équipe dans la bulle à Toronto. C’est seulement 9 secondes de plus que son utilisation moyenne cette saison.

La bonne décision

Au lendemain de ce gain de 5 à 0 contre les Flyers et d’une sortie de deux buts de Kotkaniemi, Muller a offert une explication au rendement à la hausse de son jeune protégé. 

« Je dirais la maturité. Je sais qu’il n’avait pas aimé ça, mais c’était une bonne décision de le renvoyer à Laval, a dit Muller. Il a eu la chance de jouer quelques matchs dans la Ligue américaine. Il a retrouvé ses sensations et il a probablement mieux compris le style de jeu en Amérique du Nord. Je crois que ce passage avec le Rocket l’a aidé. À son arrivée au camp cet été, il était prêt mentalement. Il était très concentré et on le sentait plus fort et plus rapide. Ça se remarque maintenant avec ses performances. Il est un bien meilleur joueur de hockey en ce moment. »

Rapidité et force

Pour les trois premiers matchs face aux Penguins, Kotkaniemi a joué au centre de Paul Byron et d’Artturi Lehkonen. Depuis la deuxième période de cette troisième rencontre contre Pittsburgh, il a patiné avec Jonathan Drouin et Joel Armia jusqu’à un changement de la part de Muller pour le dernier match face aux Flyers. Max Domi a remplacé Armia à l’aile de « KK » et de Drouin. 

Peu importe ses ailiers, Kotkaniemi a préconisé le même style de jeu. Il a montré de l’intensité à chacune de ses présences. 

Au-delà des explications avec la maturité et la confiance, Byron a noté deux aspects primordiaux dans le jeu actuel du numéro 15. 

« Je remarque deux choses avec lui, a répliqué Byron. Il patine très, très bien, avec force. Il a beaucoup amélioré sa vitesse. Sur la glace, je trouve aussi qu’il joue avec plus de force. Je pense qu’il a travaillé fort en gymnase pendant la pandémie. Ça se voit sur la patinoire. Il gagne ses batailles et il frappe ses rivaux. Je pense que ça lui procure beaucoup de confiance. Il joue très, très bien en ce moment. »

Pour le CH, le jeu de Kotkaniemi représente pratiquement une bénédiction. Après des années à se chercher un centre numéro un, le Tricolore pourrait en avoir deux dans ses rangs en « KK » et Nick Suzuki. 

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