Sainte-Brigitte-de-Laval: une école primaire victime de vandalisme
L’établissement de la région lance un appel à la vigilance
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Une école primaire de Sainte-Brigitte-de-Laval a une nouvelle fois été la cible de vandales, amenant la direction à lancer un appel à la population pour faire cesser les méfaits sur l’établissement d’enseignement.
Les actes de vandalisme précédents sur les deux pavillons de l’école du Trivent remontent à quelques années, affirme la directrice Line Murray.
Pour la plupart des incidents, il s’agit de bouteilles de vitre brisées dans la cour d’école.
Or, les actes dérangeants ont atteint un point de rupture mercredi quand une fenêtre a été fracassée par une roche, le projectile gisant au milieu d’un local le matin venu.
Un scénario similaire s’était produit au début du mois de mai. Trois fenêtres de la bibliothèque avaient alors été vandalisées.
Ulcérée, la direction y est allée cette fois d’une publication sur sa page Facebook pour dénoncer ces gestes gratuits.
« En mettant cette publication-là, ça va amener la population à se dire d’être vigilant. On est un village et c’est notre école », rappelle Line Murray.
« On n’avait pas osé la première fois. En même temps, on était pris dans la crise de la COVID. Mais là, on s’est dit que c’était assez. Briser pour briser et pour faire du mal... », pointe-t-elle du doigt.
Pas d’argent ailleurs
Le principal corollaire des bris est l’argent que doit débourser l’école du Trivent pour procéder aux réparations, qui se chiffrent en milliers de dollars. Ces montants auraient autrement été consacrés aux quelque 930 élèves, s’attriste Mme Murray. « Chaque fois qu’on dépense des sous en réparation, c’est de l’argent qu’on ne peut pas mettre ailleurs », indique-t-elle.
Patrouille
« Ce serait plaisant que la population de Sainte-Brigitte soit vigilante. Ceux qui restent près ou qui marchent, qui voient quelque chose, avisez la Sûreté du Québec », invite la directrice.
Déjà, avec la publication, plusieurs citoyens ont contacté la direction en disant avoir entendu des bruits suspects.
La Sûreté du Québec, qui s’est rendue à l’école mercredi matin pour constater les dommages, patrouillera plus fréquemment dans les environs, s’est fait dire Mme Murray.