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Laval déterre une partie de son 18e siècle

L'archéologue Justine Tétreault (à gauche) et son équipe de chez Arkéos ont fait au cours des dernières semaines le relevé stratigraphique d'une parcelle de sol à Sainte-Rose, à Laval, afin d'évaluer à quel niveau se situaient l'ancien cimetière adjacent à la seconde église de Sainte-Rose datant du 19e siècle et les sépultures. Cet inventaire archéologique était la première étape avant le réaménagement de la berge des Baigneurs autour de l’église Sainte-Rose-de-Lima. Les premiers travaux de réaménagement pourraient débuter dès cet automne.
Photo Courtoisie, Ville de Laval L'archéologue Justine Tétreault (à gauche) et son équipe de chez Arkéos ont fait au cours des dernières semaines le relevé stratigraphique d'une parcelle de sol à Sainte-Rose, à Laval, afin d'évaluer à quel niveau se situaient l'ancien cimetière adjacent à la seconde église de Sainte-Rose datant du 19e siècle et les sépultures. Cet inventaire archéologique était la première étape avant le réaménagement de la berge des Baigneurs autour de l’église Sainte-Rose-de-Lima. Les premiers travaux de réaménagement pourraient débuter dès cet automne.

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Les vestiges d'une église datant du 18e siècle ont été retrouvés dans le Vieux-Sainte-Rose à Laval grâce à une fouille archéologique qui a duré un mois. 

L’an dernier, des ossements d'un ancien cimetière et les fondations de la maison du bedeau construite au 19e siècle avaient été trouvés dans le cadre de travaux effectués près de l’école primaire Villemaire. Cette trouvaille avait motivé la Ville à se concentrer sur ledit site. 

Après 32 jours de recherches, qui se sont terminés mercredi, les conclusions ont été positives. Les archéologues ont trouvé des vestiges de la seconde église de Sainte-Rose (1788-1857), et des restes du cimetière de l'époque. 

«L’ensemble des vestiges des fondations maçonnées qu’on a trouvés dans le secteur du cimetière sont impressionnants dans leur qualité et dans l’observation», s’est réjouie Justine Tétreault, archéologue pour la firme Arkéos, chargée du projet.

Un fragment d'un objet en verre provenant du comblement d'un puits abandonné au moment de la démolition de l'ancienne église en 1857.
Photo Courtoisie, Ville de Laval
Un fragment d'un objet en verre provenant du comblement d'un puits abandonné au moment de la démolition de l'ancienne église en 1857.

À sa surprise, il n'a pas fallu creuser bien profond pour trouver ces vestiges. «On n’avait pas de jeu! Les vestiges sont littéralement dix centimètres sous nos pieds», raconte-t-elle. Seulement six pouces de sable auraient été mis à l’époque pour recouvrir le terrain du cimetière, a-t-elle ajouté.

Elle ne s'attendait pas non plus à trouver autant de choses, vu l'urbanisation du secteur depuis plusieurs années.

La Ville a donc vu juste en commençant des fouilles à cet endroit. 

«On le savait qu’il y avait un potentiel archéologique. Ça s’est avéré nécessaire de faire un inventaire avant de commencer les travaux pour être capable de vérifier s’il y avait assez de matériel ou pas avant. Dès qu’un chantier est mobilisé, ça coûte cher l’arrêter», a mentionné la conseillère de Sainte-Rose, Virginie Dufour.

La première intervention archéologique en sol lavallois s'est déroulée en 1963 et a mené à la découverte d'un site majeur. Peu d'interventions archéologiques se sont déroulées depuis sur le territoire lavallois, le potentiel étant pourtant bien présent. D’autres pourraient avoir lieu dans les prochaines années, estime Mme Tétreault.

Rappelons que cet inventaire archéologique était la première étape avant le réaménagement de la berge des Baigneurs autour de l’église Sainte-Rose-de-Lima. Les premiers travaux de réaménagement pourraient débuter dès cet automne.

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