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Un passage en zone orange pour «envoyer un signal fort à la population»

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Préoccupée par la propagation de plus en plus importante dans la région, la Direction de santé publique de la Capitale-Nationale estime que le passage au palier d’alerte supérieur était nécessaire pour « envoyer un signal fort à la population ».

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Deux jours après avoir enregistré un bilan quotidien record de 86 nouveaux cas, les autorités sanitaires de la région ont annoncé dimanche avoir atteint un nouveau sommet avec 92 nouveaux infectés. Malgré les données plutôt éloquentes de l’évolution de la propagation à Québec, le directeur régional intérimaire de santé publique, le Dr Jacques Girard, n’a pas voulu se risquer à parler de deuxième vague durant le week-end. 

Dr Jacques Girard.
Directeur régional
de santé publique
Photo Simon Clark
Dr Jacques Girard. Directeur régional de santé publique

Il a toutefois souligné l’urgence de la situation, dimanche. 

«Dans la semaine qui vient de s’écouler, on a franchi le seuil psychologique des 400 nouveaux cas [sur le territoire]. On était à 24 cas, dans la dernière semaine du mois d’août. Dans ces conditions-là, il était inévitable qu’on fasse quelque chose», a martelé Dr Jacques Girard, en mêlée de presse.  

Après plusieurs journées marquées par les longues files d’attente, le délai d’attente pour passer un test de dépistage de la COVID-19 était d’environ 45 minutes, dimanche, selon le ministre de la Santé, Christian Dubé.
Photo Didier Debusschere
Après plusieurs journées marquées par les longues files d’attente, le délai d’attente pour passer un test de dépistage de la COVID-19 était d’environ 45 minutes, dimanche, selon le ministre de la Santé, Christian Dubé.

Éviter un relâchement  

«Les mesures qui ont été annoncées envoient un signal assez fort à la population pour qu’on prenne ce qui se passe au sérieux. [...] On est maintenant prêts à monter au combat», a-t-il affirmé.

Précisons que les MRC de Portneuf et de Charlevoix, même si elles font partie de la Capitale-Nationale, demeureront dans le jaune. En date de vendredi, il n’y avait au plus que 11 cas actifs au total dans ces deux secteurs.  

Mais ce n’est pas une raison pour baisser la garde. 

«Ils sont très près d’une zone de transmission importante. Si on leur avait dit qu’ils étaient dans le vert, on aurait pu assister à un relâchement, comme ce qui s’est produit [à Québec]», soutient le Dr Girard.  

Une école fermée  

Par ailleurs, les autorités sanitaires ont pris la décision de fermer l’école primaire Sans-Frontière jusqu’au 2 octobre. À la suite d’un dépistage massif, 25 nouveaux cas ont été détectés, dont 20 élèves. L’établissement devra passer à l’enseignement à distance entre-temps.  

Un premier cas a également été recensé à l’école secondaire de Rochebelle, dans Sainte-Foy. Elle s’ajoute donc à la quarantaine d’écoles déjà affectées par le virus dans la région, selon la liste du gouvernement Legault en date du 17 septembre. 

Le bar Le Sacrilège de Limoilou a aussi appris que deux employés qui ont travaillé du 11 au 13 septembre avaient contracté la COVID-19. L’établissement, qui avait fermé de manière préventive mardi, ne rouvrira ses portes que lorsque tout le personnel aura été testé.

Ça commence à ressembler à une 2e vague à Québec  

Source : inspq

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