Du cannabis médical produit à Stoneham
Une première usine de production obtient le feu vert
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Du cannabis médical sera bientôt produit à Stoneham, alors que l’usine Fuga vient d’obtenir l’aval de Santé Canada.
En pourparlers depuis près de 18 mois, le fondateur et PDG de la première usine de production de cannabis médical de la région de Québec, Philippe Laperrière, peut enfin se lancer. Ainsi, d’ici deux semaines, 900 plants seront mis en terre.
L’entreprise Fuga compte ainsi produire entre 450 et 550 kilos de cannabis annuellement.
Cannabis médical
Pour le moment, M. Laperrière affirme que la «microproduction» sera uniquement dédiée au marché médical. «Nous aurons trois à quatre variétés en rotation. On vise des variétés énergisantes, pour les gens qui travaillent et qui ont besoin de ça pour fonctionner», indique le fondateur.
La première récolte devrait avoir lieu en février 2021, alors que la mise en marché devrait se faire le mois suivant. «Nous sommes déjà en négociations avec quelques distributeurs médicaux», avance-t-il.
Estimée à 4 M$, l’usine de 800 mètres carrés est située dans le quartier industriel de Stoneham. Au total, quatre personnes sont présentement à l’embauche. Ce chiffre pourrait bondir à 10 d’ici un an, affirme M. Laperrière.
La réalisation du projet a été possible notamment grâce à une dizaine d’investisseurs privés, dont la plupart sont issus de la communauté d’affaires de la région. Leurs noms seront dévoilés dans une annonce ultérieure, soutient M. Laperrière.
Le maire ravi
De son côté, le maire de Stoneham, Claude Lebel, se dit ravi de l’arrivée d’une usine de production de cannabis sur son territoire. Même si la construction de l’usine avait soulevé plusieurs inquiétudes de la part de citoyens l’an dernier, le maire affirme que ceux-ci ont finalement changé leur fusil d’épaule. «Il y a eu un dialogue impeccable entre le promoteur et les citoyens», soutient-il.
M. Lebel mentionne, par ailleurs, que l’usine aura certainement pour effet de revitaliser ce secteur, laissé à l’abandon par certains propriétaires, affirme-t-il. «C’est un premier pas vers la revitalisation. C’est un peu comme lorsqu’un voisin fait des rénovations, ça incite les autres autour à faire la même chose», illustre-t-il.
Plus de détails à venir...