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Des interventions positives, plutôt que punitives, ont sauvé cette polyvalente

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Un virage a été entrepris à l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles ; il a permis d’en changer le climat et d’apporter davantage de soutien aux élèves qui en ont besoin. L’établissement trône maintenant parmi ceux qui se sont le plus améliorés dans la province depuis cinq ans.

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«C’est vraiment grâce à la collaboration et à l’implication de tout le monde dans l’école qu’on a pu y arriver», tient à préciser d’entrée de jeu, Patrice Benoît, le directeur par intérim de cette école de près de 1300 élèves située dans l’est de Montréal.

Les enseignants Éric Amyot et Mylène Bernèche de même que le directeur par intérim Patrice Benoit et la psychoéducatrice Sara Aubert font partie de l’équipe de l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles, à Montréal.
Photo Pierre-Paul Poulin
Les enseignants Éric Amyot et Mylène Bernèche de même que le directeur par intérim Patrice Benoit et la psychoéducatrice Sara Aubert font partie de l’équipe de l’école secondaire de la Pointe-aux-Trembles, à Montréal.

Il y a environ cinq ans, un «travail de fond» a été entrepris pour améliorer la gestion des comportements, explique la psychoéducatrice Sara Aubert, en collaboration avec l’organisme Boscoville.

Sentiment de confiance

Le code de vie a été revu de A à Z afin de miser sur les comportements positifs attendus, qui ont par la suite été enseignés aux élèves. 

«Avant, on était plus dans la coercition et la punition, maintenant on mise plus sur des façons positives d’intervenir», explique M. Benoit.

Un cadre d’intervention plus clair a été mis en place, avec une gradation selon les gestes posés, ce qui a aussi contribué à améliorer le sentiment de confiance, tant chez les profs que parmi les jeunes.

«On a maintenant une façon de réagir qui est uniforme pour tous les profs, il y a plus de cohérence et c’est aussi plus sécurisant pour les élèves», affirme Mylène Bernèche, qui enseigne les mathématiques.

Après avoir amélioré le climat de l’école, l’équipe a pu consacrer ses efforts sur le plan pédagogique afin de bonifier les services offerts. Le nombre d’enseignants ressources, d’enseignants-orthopédagogues et d’éducateurs spécialisés est en constante augmentation depuis les dernières années.

Les élèves de quatrième et de cinquième secondaire peuvent aussi compter sur les services d’un enseignant en soutien pédagogique, Éric Amyot, qui intervient spécifiquement pendant les heures de cours auprès de ceux qui ont des difficultés dans les matières de base.

«C’est un ajout qu’on a fait qui nous distingue peut-être par rapport à d’autres écoles, affirme M. Benoit. On voit dans les résultats des élèves que ça porte fruit.» 

Des profs prêts à s’améliorer

Les enseignants ont aussi des «demi-journées de concertation» prévues à leur horaire, qui leur permettent de travailler en équipe afin de se questionner et d’améliorer leurs pratiques. 

Une analyse de données est aussi faite de façon rigoureuse, afin de comprendre quels types de questions donnent du fil à retordre aux élèves ou quels sont les contenus qui doivent être mieux maîtrisés, en mathématique notamment. 

«On est toujours à la recherche de nouveaux outils, de nouvelles façons d’apprendre. On se parle beaucoup entre nous, je pense que c’est un atout», affirme Mylène Bernèche.

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