Le racisme systémique ne devrait pas être enseigné au secondaire, dit PSPP
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Le racisme systémique ne devrait pas être enseigné aux élèves du secondaire, estime le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.
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Il appelle donc Télé-Québec à retirer de la section «En classe» une capsule qui aborde ce concept dont le gouvernement Legault refuse toujours de reconnaître l’existence, du moins dans la province.
«Moi, aux dernières nouvelles, je n'ai jamais entendu qu'au sein du ministère de l'Éducation, on ait pris une nouvelle orientation dans le cadre de laquelle on enseigne ces notions-là à l'école secondaire. [Mais] je pense qu'il faut que la capsule existe, puis on peut en débattre. C'est ça, une démocratie», a indiqué Paul St-Pierre Plamondon, en point de presse, mercredi.
La porte-parole de Québec solidaire en matière d’éducation, Christine Labrie, croit plutôt qu’il ne revient pas aux politiciens de décider de ce qui doit être enseigné ou non à l’école.
«Le racisme systémique, qu’on l’enseigne ou pas, il y a des jeunes qui le vivent. Donc, je pense qu’il faut parler de ces enjeux-là», a-t-elle toutefois précisé.
Dans la capsule controversée d’un peu plus de cinq minutes qui est présentée dans la section «En classe» du site web de Télé-Québec, on affirme d’entrée de jeu que le concept de racisme systémique fait l’objet d’une incompréhension.
«On confondrait le mot “systémique” avec “systématique”. On en déduirait que ça veut dire que tous les Blancs sont systématiquement racistes, partout, tout le temps», dit Maïtée Labrecque-Saganash, l'une des animatrices de la capsule.
Mais le contenu n’a pas été créé dans le cadre du cursus scolaire, même s’il est présenté dans la section «En classe» du site web, a insisté Catherine Lebœuf, cheffe du service des relations publiques et de presse de Télé-Québec.
«Télé-Québec en classe offre de nos contenus, des contenus qu’on a déjà, pour permettre à des enseignants, à des parents et à des étudiants de comprendre certaines notions. Donc, ils ont repris ces capsules-là», a-t-elle dit.