Choisir le dépassement de soi
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Audacieuse, déterminée et persévérante, l’athlète Lysanne Richard, plongeuse de haut vol, n’a pas peur de sauter du haut d’une falaise pour se lancer dans l’océan et atteindre une vitesse de 80 kilomètres/heure. Des plongeons périlleux certes, mais qui sont très certainement une source d’inspiration pour quiconque aspire au dépassement de soi.
Du Japon au Brésil, de l’Espagne au Mexique en passant par les Philippines ou encore les Bermudes, Lysanne Richard a voyagé un peu partout dans le monde pour présenter des spectacles de son sport extrême et participer à des compétitions de haut vol. Constamment en quête de défi, l’ex-artiste et acrobate qui a travaillé sur la scène du Cirque du Soleil, du Cirque Éloïze et collaboré avec Les 7 doigts de la main s’est classée au deuxième rang mondial de sa discipline et en troisième position du classement féminin Red Bull Cliff Diving l‘année dernière.
Si ses exploits méritent d’être racontés, l’idée de ce livre ne vient pas d’elle, mais plutôt de l’auteure Myriam Jézéquel qui s’était intéressée à l’athlète et à sa discipline. « Jamais, je n’aurais eu la prétention de faire publier ma biographie à mon âge », laisse tomber humblement Lysanne Richard, âgée de 39 ans, qui est aussi mère de trois enfants. Néanmoins, l’idée de parler de détermination, de confiance en soi et de la réalisation de ses rêves l’interpellait.
« Le dépassement de soi est un thème important pour moi et j’ai une dépendance à être fière de moi et c’est là que je puise ma détermination », confie l’athlète qui souhaite être un modèle de persévérance.
Plonger dans le vide
S’élancer du haut d’une falaise escarpée d’une hauteur de vingt mètres n’a rien de banal. Pour parvenir à accomplir telle prouesse, il faut compter des années d’efforts. Considérant que la vitesse de la plongeuse atteint 80 km/h, cette acrobatie pourrait sembler téméraire pour plusieurs. Lysanne Richard, qui pratique le plongeon en haut vol depuis 2015, estime qu’il ne faut pas craindre le risque, mais un risque calculé. « J’ai peur à chaque fois avant de sauter », reconnaît l’athlète. « Plonger d’aussi haut demande des étapes de formation à la fois musculaire et mentale », indique-t-elle. Par mesure de sécurité, des plongeurs secouristes et une équipe médicale sont sur place dans l’eau. L’élite qui s’adonne à ce sport compte d’autres disciplines à leur actif, dont la gymnastique, le trampoline, l’acrobatie. « Quand je plonge, je ne me concentre pas sur gagner, mais plutôt sur bien faire et tant mieux si ça donne la victoire ensuite. »
Outre ses séances d’entraînement intenses, Lysanne pratique la méditation pour faire le vide dans son esprit, ainsi que la visualisation, qui permet de répéter mentalement la précision des détails techniques du mouvement dans leur complexité et leur coordination.
Des défis, des revers et des obstacles, il y a en eu. Au départ, elle a rencontré plusieurs échecs et des blessures aussi. Mais l’athlète originaire du Saguenay n’a jamais baissé les bras, faisant preuve de résilience. Sa blessure majeure au cou en 2017, qui l’a brimée pendant une année, ne l’a pas empêchée de rebondir et de devenir championne.
Une biographie inspirante qui donne envie de se dépasser.
- Lysanne Richard offre également des conférences.
- Pour en apprendre davantage sur elle ou pour voir un aperçu de ses plongeons, on visite son site : www.lysannerichard.com