Le ministre de l'Éducation reconnaît que les élèves auront des retards à la fin de l'année scolaire, cette année, une autre conséquence de la pandémie de COVID-19.

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«Il ne faut pas se compter d’histoires, il y aura des retards cette année dans les conditions d’enseignement et avec ce qui s’est passé au printemps dernier. Il faut être lucide, et c’est pour ça qu’on est toujours prêts à ajuster s’il le faut encore», a expliqué Jean-François Roberge en entrevue avec Mario Dumont.

Le gouvernement assure avoir procédé à certains changements pour éviter le décrochage, particulièrement chez les élèves du secondaire. 

• Écoutez le ministre de l'Éducation, Jean-François Roberge avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:  

Le ministre admet qu'il n'y a pas assez d'équipements informatiques pour les élèves du primaire et que l’on va privilégier la bonne vieille méthode des devoirs.

Les enseignants devront être proactifs, faire des appels, s’assurer que les élèves font un cheminement.

«Ce n’est pas “arrangez-vous avec ça”: les profs ont prévu un parcours pédagogique. Vous revenez à l’école le 11 janvier, c’est ça, l’objectif», ajoute le ministre Roberge.

Les partis d’opposition sont perplexes devant le plan proposé par le gouvernement. «On se rappelle, c’est à géométrie variable, le contact avec les enseignants», affirme la députée libérale Marwah Rizqy. 

Selon elle, il est difficile de croire que les enfants vont bien réussir leur examen ministériel le 14 janvier, trois jours seulement après la rentrée en présentiel du 11.

La députée péquiste Véronique Hivon croit qu'il revient au gouvernement d’épauler les jeunes, surtout si le congé forcé devait être prolongé. «Le soutien va être présent, on ne lâchera pas les élèves. On va avoir, par exemple, des escouades en santé mentale, en soutien psychosocial», dit-elle.

• Écoutez Catherine Beauvais-St-Pierre de l’Alliance des professeures et professeurs de Montréal à QUB radio

Des cas actifs de COVID-19 ont été recensés dans 1204 écoles québécoises sur un total de près de 3000 établissements, selon le dernier bilan daté du lundi 14 décembre.  

Le réseau scolaire compte 1503 groupes en isolement, un sommet depuis la rentrée. Treize établissements sont maintenant fermés ou partiellement fermés.