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Les policiers ne font pas de barrages COVID

Le covoiturage, Uber et les taxis sont tolérés

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Les barrages routiers pour contrer l’alcool et la drogue au volant, mis en place sporadiquement jusqu’au 4 janvier, ne sont pas des «barrages COVID» et ne visent pas à empêcher le covoiturage, assurent les corps policiers.  

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L’Opération nationale concertée contre la drogue et l’alcool au volant, lancée par les différents corps policiers québécois jusqu’au 4 janvier, s’est intensifiée la semaine dernière en même temps que la traditionnelle période des partys de bureau. Or, en raison du contexte particulier de la pandémie, la machine à rumeurs s’est également intensifiée sur les médias sociaux quant à l’objectif de ces barrages.  

Si la Sûreté du Québec s’attend à un «flot moindre» de véhicules compte tenu de l’annulation des partys, de la fermeture des restaurants et du reconfinement, le porte-parole de la SQ, Louis-Philippe Bibeau, assure que ce n’est pas une raison pour laisser le champ libre aux chauffards.  

«Pas de chasse aux sorcières» 

Sauf que plusieurs citoyens contestant les mesures sanitaires en ont profité pour faussement affirmer qu’il s’agissait de barrages pour contrôler les déplacements. «On n’en fait pas, de barrage COVID, assure M. Bibeau, il n’y a pas de chasse aux sorcières». 

D’autre part, les policiers veulent faire taire les rumeurs selon lesquelles les passagers sont contrôlés et affligés d’un «constat-COVID» s’ils n’ont pas la même adresse que le conducteur. «Le covoiturage est toléré, mais on recommande le port du masque», explique Sandra Dion, de la police de Québec. 

Elle rappelle que les policiers peuvent toutefois «poser des questions», comme ils le font dans un contexte hors pandémie. Le covoiturage est donc toléré, au même titre que les services de taxi ou Uber sont en service malgré l’urgence sanitaire.  

Ainsi, la publication sur les médias sociaux d’un soi-disant barrage COVID à Saint-Apollinaire la semaine dernière, où des milliers de dollars en contravention auraient été donnés par les policiers de la SQ est une «fabulation», affirme le policier Bibeau. 

Malgré la déclaration du premier ministre François Legault disant que «la période des avertissements est terminée», les policiers affirment qu’ils font preuve de jugement et donnent des avertissements plutôt que des constats d’infraction, selon la situation.

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