Un coup d’État à Washington?
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Des jours que l’on appréhendait cette manifestation du 6 janvier. Date à laquelle le Congrès allait se réunir pour que Mike Pence, le vice-président, reconnaisse officiellement la victoire de Joe Biden.
Ce soulèvement, Trump l’appelait de tous ses vœux depuis des semaines. Il s’employait à entretenir un climat malsain en délirant à coups de tweets haineux que l’élection de novembre dernier lui a été volée. Le lendemain du 3 novembre. À force de marteler ce message d’élection volée, de fraudes et de tricheries, il est parvenu à mobiliser ses troupes de partisans.
Ce 6 janvier, ils ont répondu à l’appel et ont envahi la capitale pour assister au discours du président. Le joker a largement profité de l’occasion pour chauffer ses partisans à bloc et a mis le feu aux poudres en criant : «Nous ne renoncerons jamais.»
Ses Proud boys n’attendaient que ce signal d’assaut pour se ruer sur le Capitole et investir les lieux en menaçant la sécurité des élus.
À voir les images diffusées sur tous les réseaux, on se demande: sommes-nous aux États-Unis d’Amérique?
Comment les services de l’ordre n’ont-ils pas prévu ce genre de débordements compte tenu du climat ambiant? De voir le Capitole ainsi assiégé donne à réfléchir sur le travail des services des forces de l’ordre.
Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de faire appel à la Garde nationale?
Quant à Trump, il jubile sûrement devant le spectacle qu’il offre au monde entier, celui d’une Amérique en déliquescence.
Le joker vient de démontrer hors de tout doute qu’il a trahi le serment qu’il avait prononcé lors de son investiture.
Comment demander à ce petit dictateur minable de respecter la Constitution?
L’homme ne doit plus demeurer en poste même s’il ne lui reste que quelques jours à exercer la fonction.
Il reste aux élus le recours au 25e amendement. Trump doit être destitué puisqu’il n’aura pas le courage de démissionner comme Nixon l’avait fait. Trump passera à l’histoire...
Quant à nous, en ce 6 janvier, on vient de se faire encabaner jusqu’au 8 février. L’électrochoc, c’est le mot clé du premier ministre.
On en a ras le bol de la pandémie, mais, hélas, on commence peut-être aussi à se lasser de ce gouvernement.