De l’achalandage dans les centres commerciaux de Québec
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Les coureurs d’aubaines et les clients désirant se faire rembourser ou échanger des cadeaux de Noël attendaient avec impatience l’ouverture des centres commerciaux.
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Pour un lundi de février, l’achalandage dans les centres commerciaux de Québec était plutôt inhabituel, après six semaines de fermeture.
«Ça va très bien pour le moment. On a eu des gens dès l’ouverture qui avaient des échanges de cadeaux à faire. Il n’y a pas de cohue. Les gens sont très respectueux», a partagé Donald Larose, directeur région du Québec pour les centres commerciaux chez Ivanhoé Cambridge.
«On savait ce qu’on avait à faire ce matin [lundi]. C’est notre deuxième réouverture. On a des agents de sécurité présents à toutes les entrées et on comptabilise chaque client», a-t-il affirmé.
«C’est un bon lundi pour un mois de février. Les gens ont été en attente longtemps. Ils ont des choses à retourner et à acheter, des paires de bottes, des manteaux», a dit M. Larose.
Gaston Plante, franchisé du Centre du rasoir à Place Ste-Foy, était quant à lui surpris et content du niveau d’achalandage.
«Je ne m’attendais pas à autant de va-et-vient. Pour un lundi, c’est très bien. Les gens sont heureux de nous voir et nous aussi», a-t-il affirmé.
Retour des cadeaux de Noël
Six semaines après la fermeture des magasins, Jocelyn Boily a pu régler un échange pour faire plaisir à sa femme.
«J’ai offert des boucles d’oreille à mon épouse pour Noël, mais l’attache est trop grosse. J’en ai pris d’autres un peu plus chères, avec une attache plus petite. Elle le mérite en masse», a confié M. Boily, rencontré à la sortie d’une bijouterie de la Place Fleur de Lys.
Des détaillants tentaient d’écouler leur marchandise d’hiver en offrant des rabais de 60% sur les manteaux d’hiver.
«La première chose que j’ai vendue, c’est un manteau d’hiver», a partagé Louise-Andrée Hardy, employée de Claire-France à Place Fleur de Lys, qui était contente de retourner au travail.
«Quand tu es habituée de voir du monde, c’est difficile de rester tout le temps chez vous», a-t-elle ajouté.
«Ça fait du bien de reprendre une vie un peu plus normale. De voir du monde et de se promener! J’ai trois enfants à habiller. Disons qu’on était dus pour un renouvellement», a ajouté Julie Rivard, rencontrée à Place Fleur de Lys.
Le propriétaire de la boutique TPM, Jean-Pierre Samson, était aussi très heureux d’accueillir ses clients.
«Comment ne pas être content? [...] Les obligations pour les commerçants sont quand même là. Il y a des fournisseurs qui attendent pour être payés. Ils sont très compréhensifs. Ils comprennent la donne. J’imagine qu’eux-mêmes ont la même compréhension de la part de leurs fournisseurs. Pour les liquidités, on est à bout de souffle comme beaucoup de gens, mais quand on se compare, on se console. Ce n’est pas un restaurant, un gym ou une salle de spectacle», a dit M. Samson.