COVID-19: test obligatoire à la frontière terrestre
Des amendes de 3000 $ pourraient être remises
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Les snowbirds qui s’apprêtent à rentrer au pays par la route devront démontrer, dès lundi, qu’ils ne sont pas porteurs de la COVID-19, comme s’ils arrivaient à l’aéroport.
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« Dès lundi prochain, le 15 février, lorsque vous revenez au Canada par les frontières terrestres, vous devrez fournir un résultat de test négatif remontant à un maximum de 72 heures, comme pour le retour par avion », a annoncé le premier ministre Justin Trudeau, mardi.
Écoutez l'analyse de Caroline St-Hilaire et d'Antoine Robitaille avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:
Dans le cas de voyages non essentiels, les voyageurs qui embarquent dans un avion à destination du Canada doivent se soumettre à la même obligation depuis le 7 janvier, sans quoi ils ne peuvent pas prendre place à bord.
Ceux qui arriveront à la frontière terrestre sans test en main pourraient recevoir une amende de 3000 $.
Par contre, ils ne seront pas refoulés, car « ce n’est pas légal pour le Canada de refuser le droit d’entrer aux citoyens canadiens », a précisé M. Trudeau.
Même les voyageurs qui auront été vaccinés contre la COVID-19 à l’étranger devront présenter un test négatif à leur arrivée, et s’isoler, a prévenu l’administratrice en chef de l’agence de santé publique fédérale, la Dre Theresa Tam.
À quand la quarantaine ?
La quarantaine obligatoire pendant trois jours à l’hôtel à un coût de 2000 $ ne s’appliquerait toutefois pas aux personnes qui arrivent par voie terrestre, pour le moment.
Le gouvernement n’a toujours pas dit quand exactement cette quarantaine commencera à être imposée à la sortie des aéroports.
L’Association canadienne des snowbirds a déclaré être en faveur des tests de dépistage, mais s’oppose « fermement » à la quarantaine obligatoire à l’hôtel.
Le regroupement qui représente plus de 100 000 voyageurs est d’avis que l’isolement à la maison, comme requis actuellement, est suffisant. Mais tandis que la variante britannique de la COVID-19 se répand comme une traînée de poudre aux États-Unis, les déplacements transfrontaliers inquiètent de plus en plus les autorités.