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L’un des meilleurs de l’histoire

Darryl Sutter fait l’éloge de Corey Perry

Jets vs Canadiens
Photo d'archives, Martin Chevalier Marc Bergevin a réalisé un tour de force quand il a fait l’acquisition de Corey Perry, qui exerce son leadership dans le feu de l’action.

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Corey Perry n’est pas le premier vétéran sur lequel Marc Bergevin fait un pari. Parfois, le pari lui a souri, comme dans le cas d’Ilya Kovalchuk. D’autres fois, il lui a sauté au visage. L’embauche d’Alexander Semin est probablement le cas le plus probant. C’est pourquoi il y avait lieu de s’interroger sur l’acquisition de l’attaquant de 35 ans. Même pour la modique somme de 750 000 $. 

Or, on approche de la mi-saison et peu importe ce qui arrive d’ici la fin de la campagne, le directeur général pourra inscrire la venue de Perry dans la colonne de ses bons coups. 

Après avoir passé cinq matchs sur l’équipe de réserve pour des raisons administratives, Perry s’est révélé un élément important de l’équipe. Et ce, en dépit d’un coup de patin qui porte le poids de son âge et de ses 16 saisons dans la LNH.

Depuis le début de la campagne, le Tricolore a inscrit 85 buts, dont 17 avec Perry sur la surface de jeu (20 %). Cela le place au neuvième rang chez les 13 attaquants du Canadien, selon les données de la firme sportslogiq. 

Perry a été laissé de côté lors de sept rencontres, ce qui fausse un peu la statistique. Si l’on se fie plutôt à la moyenne de buts par match (17 buts en 19 matchs, soit 0,89 but par match), il pointe au sixième rang des attaquants du Tricolore.

Le positionnement du vétéran devant le filet a été directement responsable de sept de ces 17 buts : il voilait la vue du gardien sur trois d’entre eux, il a servi une passe du revers à Brendan Gallagher à deux occasions et il a lui-même fait dévier deux tirs de la pointe.

De vieux rivaux

D’ailleurs, c’est de cette façon qu’il a inscrit le seul but du Canadien à Calgary, jeudi soir. Cela dit, les adversaires du Canadien ont beau connaître la façon de jouer de Perry, ce n’est pas simple de déplacer une charpente de 6 pieds, 3 pouces et 205 livres. Autrefois, quelques solides doubles-échecs dans le bas du dos faisaient le travail. Ce qui n’est plus permis aujourd’hui.

« Tasser un attaquant de devant le filet n’est pas évident. La réglementation concernant l’utilisation du bâton a changé. C’est maintenant une bataille pour l’espace qu’il faut gagner. Le défenseur doit s’assurer de s’y trouver en premier », a indiqué Darryl Sutter, à la veille du deuxième affrontement entre les Flames et le Canadien.

L’entraîneur-chef des Flames est bien placé pour témoigner du style de Perry. Il terminait son premier séjour derrière le banc de cette formation lorsque l’Ontarien a amorcé sa carrière avec les Mighty Ducks d’Anaheim, en 2005-2006.

Plus tard, pendant ses six saisons à la barre des Kings de Los Angeles, de 2011-2012 à 2016-2017, Sutter a vu Perry et les Ducks sur une base régulière. Les deux hommes sont donc de vieux rivaux de la section Pacifique.

« Perry est probablement l’un des meilleurs de l’histoire du hockey dans cet aspect du jeu. Il y a des joueurs qui se placent devant le filet, mais qui sont incapables de compléter un jeu ou de faire dévier un tir », a louangé le vénérable entraîneur.

« C’est ce qui fait de Corey un joueur spécial. Ça explique pourquoi il connaît une carrière si longue et pourquoi il est toujours aussi dangereux autour du filet », a-t-il ajouté.

Au printemps 2014, les Kings étaient parvenus à limiter Perry à deux buts dans leurs affrontements de deuxième tour. Cette capacité de limiter l’impact de Perry avait sans doute grandement aidé les Kings à l’emporter en sept matchs, en route vers leur deuxième coupe Stanley en trois ans. 

Une meilleure opposition

Après avoir disputé trois matchs en quatre jours, dont deux en l’espace de 22 heures, Perry et ses coéquipiers ont obtenu une journée de congé. Le réservoir d’essence devrait donc être à son maximum samedi soir.

D’ailleurs, les Flames s’attendent à affronter un adversaire fort différent de celui de jeudi.

« Avec des jambes fraîches, ils vont assurément sortir plus forts. On le sait que c’est difficile de disputer deux matchs en autant de soirs. Alors, c’est certain qu’on s’attend à une opposition plus farouche de la part du Canadien », a mentionné Sam Bennett.

Puisque Dominique Ducharme n’a pas tenu d’entraînement, impossible de savoir s’il apportera des modifications à sa formation ou si Carey Price reprendra sa place devant le filet. 

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