La pandémie a changé leur vie: elle ouvre son gym en plein confinement
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Une sportive, qui avait toujours souhaité ouvrir son propre gym, a vu son rêve se concrétiser sous une autre forme en raison de la pandémie.
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Le confinement a tout de même permis à Kathleen Tagand de se lancer en affaires grâce à son gym virtuel. Une avenue à laquelle elle n’aurait jamais pensé si la crise sanitaire n’avait pas existé, admet la sportive de 33 ans.
« J’ai toujours voulu avoir un gym, mais disons qu’avec ce qui se passe, ce n’est pas le moment. Alors, je me suis levé un matin et je me suis dit : c’est maintenant que ça se passe, go, on y va », raconte la fondatrice de Pink Revolution Fitness, qui est aussi ambulancière et étudiante en soins avancés à la faculté de médecine de l’Université de Montréal.
Cardio, stretch et yoga
En ligne depuis près de six mois, la plateforme propose une vingtaine d’heures d’entraînements de type cardiovasculaire, musculaire, en passant également par des cours de stretch et de yoga.
En quelques mois, plus d’une quarantaine d’adeptes s’y sont inscrites, alors que l’entrepreneure emploie maintenant trois autres entraîneuses, dont une kinésiologue.
« Hyperactive » de nature, Kathleen Tagand s’est rapidement retroussé les manches lors du premier confinement, pour trouver des moyens de poursuivre l’activité physique.
« J’ai une amie, qui est aussi ambulancière et qui voulait se remettre en forme après son congé de maternité avant de revenir au travail. Au début, on s’envoyait des vidéos d’entraînement pour s’assurer que nos mouvements étaient corrects et avec le temps l’idée a fait son bout de chemin », raconte-t-elle.
Des entraînements sur mesure
Le concept a fait boule de neige, et en octobre, elle lançait son propre site internet d’entraînement en ligne.
Son objectif : créer des entraînements faits sur mesure pour les femmes. « J’ai été dans un monde d’hommes longtemps et je sais que les entraînements ne visent pas forcément le corps des femmes. J’ai eu un gros manque de ce côté-là plus jeune, j’aurais pu mieux performer en ayant les bons entraînements, qui visent les bons muscles », affirme celle qui a aussi été pompière par le passé.
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