Pandémie: une jeune maman profite du temps d'arrêt pour prendre soin de sa santé mentale
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C’est en confinement qu’une jeune maman a pu régler ses problèmes d’anxiété et sa dépression, grâce à la réorganisation forcée de son mode de vie, qui lui a donné « le temps de prendre le temps ».
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Dépression à la suite d’une fausse couche, grossesse difficile, perte de tous ses contrats, le début du premier confinement a été très difficile pour Karine, qui souhaite que l’on révèle seulement son prénom.
Mais après la naissance de sa fille Romy, qu’elle appelle son bébé « arc-en-ciel », cet arrêt obligatoire l’a ramenée à « l’instant présent », lui permettant de se soigner.
Bulle familiale
« J’ai eu le temps de faire un cheminement que je n’avais pas fait, que je n’avais pas eu le temps de faire ou que je ne me donnais pas le temps de faire dans les dernières années », explique celle qui est aussi maman d’un garçon de 3 ans.
« J’ai vraiment l’impression que pour la première fois depuis plusieurs années, j’ai pris le temps de guérir pour vrai plein de blessures que j’avais depuis longtemps », affirme la journaliste pigiste pour plusieurs magazines.
Pour la mère de famille, le « cocon familial » créé par le confinement a eu un effet « très positif ».
« Ça m’a apporté un équilibre, étonnamment. En osant faire des choses qu’on souhaitait faire depuis trop longtemps. Des choses qu’on met dans le tiroir pour quand on aura le temps et qu’on ne fait jamais », poursuit la femme de 29 ans.
De la ville à la campagne
Résidente de Montréal, la petite famille a ainsi eu l’idée de « poursuivre sur cette lancée » et de s’acheter un terrain à la campagne, dans les Cantons-de-l’Est, où elle se fera construire une maison avant d’y déménager, à la fin de l’été. Un projet qu’ils avaient toujours caressé, mais que la pandémie a quelque peu bousculé, affirme-t-elle.
Leur nouvelle résidence bigénérationnelle accueillera aussi ses beaux-parents. « On avait envie d’aller dans le bois, dans un petit village, de changer de mode de vie, dit-elle. Je nous trouve très chanceux de pouvoir offrir ce mode de vie à nos enfants, on est assez excités ! » conclut-elle.
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