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Joli roman d’une exploratrice

Sarah Marquis
Photo courtoisie, Krystie Wright Sarah Marquis

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Après avoir parcouru à pied les coins les plus reculés de la planète, l’autrice et exploratrice suisse Sarah Marquis propose à ses lecteurs un premier roman inspiré de ses aventures extrêmes, À dos d’oiseaux. Un premier roman inspirant, comme tous ses récits, mais aussi une quête initiatique allant de la Suisse à la Mongolie, un hymne à la liberté et un hommage à la magie de la Nature.

Le roman, enlevant, rythmé comme les aventures de Sarah Marquis, commence par une vertèbre de dinosaure envoyée à Pumilla Isquarm, célèbre exploratrice, qui se repose entre deux expéditions dans son chalet des Alpes suisses.

Fascinées, Pumilla et son équipe décident de mener une enquête et sont amenées à explorer des pistes dans le désert de Gobi, en Mongolie. Ensemble, elles vont découvrir les rites ancestraux, des trafics insoupçonnés et aussi un lieu mystérieux, Shambhala, censé protéger la Terre. Pumilla retrouvera le beau Vladi, un homme irrésistible, très épris d’elle.

De la magie s’est aussi glissée dans ce roman d’aventures : celle de la Nature, universelle, guérisseuse, à protéger à tout prix. « J’ai puisé dans mes expériences, les terrains que je connaissais, les cultures, et j’ai fait un méli-mélo. Il y a du vrai, du moins vrai », révèle Sarah Marquis, en entrevue. 

Elle a aimé cette nouvelle aventure d’écriture qu’elle qualifie... d’exigeante. « J’ai eu besoin d’une année pour l’écrire. Je n’ai pas levé la tête de mon ordinateur. Ça a été long, ça a été difficile, parce que je voulais quelque chose avec du rythme, et je voulais qu’on apprenne des choses. »

Grande évasion

L’exploratrice propose donc un peu, beaucoup d’évasion et grâce à son écriture vivante, inspirée par ses propres expéditions, on « voyage » avec elle. La Suisse, l’Inde, la Mongolie, le désert, la culture, le statut des femmes, les choses belles et moins belles qui se passent dans le désert de Gobi : beaucoup d’éléments sont abordés dans l’histoire.

« Je voulais mettre cette magie qui me lie à la nature, à la terre. C’est une liberté qu’il faut comprendre pour se l’approprier : ça ne vient pas de l’extérieur, ça vient de l’intérieur. »

Ses voyages ont tous été liés à cette profonde quête. « Ma mission de vie, c’est de relier l’humain à la nature. À travers mes expéditions, je suis dans la nature et ensuite je reviens chez les humains, et je communique ce lien essentiel. »

« Ma démarche de 25 ans d’exploration, c’est un petit peu comme si elle arrivait à son apogée en ce moment, avec cette pandémie, parce qu’on remarque que les pièces du puzzle ne font plus clic. La solution ne viendra pas de l’extérieur, mais de l’intérieur. De nous. »

Sarah Marquis nourrit toujours une passion pour l’ornithologie. « Les oiseaux, ça a toujours été mes petits messagers, dans toutes les expéditions. Quand tu es dans la nature, si tu sais observer les oiseaux, tu sais exactement ce qui se passe autour de toi. On est égaux à tout ce qui nous entoure. Quand on arrive à regarder avec le cœur, on a des messages. »

  • Sarah Marquis est membre de la prestigieuse famille des grands explorateurs du National Geographic.
  • Elle a parcouru à pied l’équivalent du tour de la terre, en 27 ans.
  • Elle a publié plusieurs récits, dont J’ai réveillé le tigre.
  • Elle est ambassadrice de l’ONG Wildlife Angels.
À dos d’oiseaux<br/>
Sarah Marquis<br/>
Éditions Michel Lafon<br/>
320 pages
Photo courtoisie
À dos d’oiseaux
Sarah Marquis
Éditions Michel Lafon
320 pages

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