/news/politics
Navigation

Crise du logement: l'opposition accuse François Legault de vivre dans le déni

Coup d'oeil sur cet article

Les partis d’opposition accusent le premier ministre du Québec, François Legault, de vivre dans le «déni» face à la crise du logement, après qu’il eut affirmé que le prix d’un logement à Montréal peut «commencer, peut-être, à 500, 600$». 

• À lire aussi: Loyer à 500 ou 600$: Legault s’excuse de ne pas avoir été «assez clair»

• À lire aussi: Prix des logements à Montréal: «Ça peut peut-être commencer à 500, 600$ par mois», selon Legault

Selon la co-porte-parole de Québec solidaire Manon Massé, le premier ministre et sa ministre de l’Habitation, Andrée Laforest, n’agissent pas pour stopper la flambée du prix des loyers à Montréal «parce qu'eux, leurs amis ou les enfants de leurs amis n'ont pas de problème de logement».   

  • Écoutez la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme, avec Benoit Dutrizac sur QUB Radio:   

«Ils pensent que c'est tout le monde, c'est de même pour tout le monde. Eh bien, j'ai des petites nouvelles pour eux: l'entourage du premier ministre n'est pas représentatif de la population en général», a-t-elle lancé en point de presse, jeudi.

Le gouvernement devrait décréter d’urgence un gel des loyers pour l’année 2021, comme l’a d’ailleurs fait l’Ontario, estime la députée solidaire, en plus de mettre en place un chapelet d’autres mesures proposées par son parti, comme un registre des baux. 

  • Écoutez Marie-Claude Nichols, Députée libérale de Vaudreuil, sur QUB radio:   

Pour la cheffe de l’opposition officielle Dominique Anglade, la déclaration de François Legault «démontre quand même une méconnaissance assez spectaculaire de la situation de la part du premier ministre».

«Ce n'est pas la première fois qu'on a vu ça, on a vu ça dans le cadre de la pénurie de main-d'œuvre, où on la nie pour éviter de parler d'immigration, où on nie le racisme systémique et, maintenant, on nie la crise du logement», a-t-elle énuméré.

Son parti entend déposer sous peu un plan pour lutter contre l’augmentation faramineuse du prix des logements dans la métropole. Même chose au Parti québécois.

  • Écoutez l’entrevue de Philippe Hurteau, chercheur à l'Institut de recherche et d'informations socioéconomiques

«La mesure dont on a besoin, ce n'est pas moins de 5000 logements sociaux par année [...] et ça urge, a affirmé le chef du PQ, Paul St-Pierre Plamondon. Tant que le gouvernement ne fera pas ça, tout le reste, c'est de la poudre aux yeux, et on n'avance pas.»

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.