Mairie de Québec: Bruno Marchand «reste à convaincre» pour le troisième lien
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Bruno Marchand n'est pas convaincu que le projet de troisième lien soit bon pour Québec.
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Le candidat à la mairie attend plusieurs réponses avant de se prononcer sur le projet de tunnel Québec-Lévis, qui doit être présenté par le gouvernement lundi.
«Je reste à convaincre parce que je ne connais pas l'ensemble du projet», a-t-il commenté en marge de l'annonce des deux premières candidates pour son parti, Québec forte et fière.
Il a des questions notamment sur l'impact de cette infrastructure sur le développement et la qualité de vie dans la région.
Il pose donc des conditions à son appui au projet. «Il y a pour nous des choses importantes. Il ne faut pas que ça crée de l'étalement urbain. Si les terres arables de Bellechasse deviennent des endroits où on construit des condos et que les gens quittent la ville de Québec, on n'aura pas servi personne.»
Il souhaite aussi que la sortie du tunnel, si elle aboutit comme prévu dans Saint-Roch, ne perturbe pas trop le milieu urbain par la congestion et n'empêche pas de créer le boulevard urbain que la Ville de Québec veut aménager sur la portion sud de Laurentienne.
«M. Lehouillier a dit que c'était avant-gardiste. J'ai hâte de voir», a signalé M. Marchand. Selon lui, si les conditions sont en place, «on peut avoir un projet porteur».
Laurentia
Quant au projet du port de Québec, Laurentia, l'aspirant maire rencontre les autorités du port vendredi afin d'avoir une présentation du projet. Mais il se dit sensible aux enjeux de pollution. «Si on n'est pas capable de mitiger les risques, les conséquences, si pour le développement économique on a un paquet d'effets collatéraux à côté, ça va être difficile de dire oui à ce projet-là.»
Deux candidates
Par ailleurs, deux candidates se sont jointes au parti. Il s'agit de Catherine Vallières-Roland, dans Montcalm–Saint-Sacrement et de Marie-Pierre Boucher, dans Louis-XIV. Deux mères et femmes de carrière qui sont nouvelles en politique. Mme Vallières-Roland travaille au ministère des Relations internationales et s'implique notamment dans le conseil d'établissement de l'école Anne-Hébert.
Mme Boucher œuvre pour sa part depuis 20 ans dans des organisations à vocation sociale et travaille actuellement en gériatrie sociale.
Contrairement à Marie-Josée Savard, qui a annoncé mercredi qu'elle briguait le poste de mairesse uniquement, Bruno Marchand a indiqué qu'il utiliserait la formule du colistier. Celle-ci lui permet de prendre la place d'un conseiller désigné d'avance et qui serait élu afin de siéger à l'hôtel de ville s'il perd à la mairie.