Une réforme de la loi 101 jugée insuffisante
Des manifestants en veulent plus pour protéger le français
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Environ 150 personnes, dont des dizaines de jeunes, ont manifesté à Montréal vendredi pour dénoncer l’insuffisance de la réforme de la loi 101 pour protéger la langue française au Québec.
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« Il faut comprendre que des demi-mesures, ça ne marche pas. Ce n’est pas raisonnable en ce moment, le statut du français », a lancé Marie-Anne Alepin, présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal.
Cet organisme et le Mouvement des jeunes souverainistes (MJS) ont organisé une manifestation qui a débuté au monument de sir George-Étienne Cartier à Montréal, vendredi vers 17 h.
Les manifestants ont dénoncé le fait que le projet de loi 96 du gouvernement Legault, qui doit réformer la Charte de la langue française, ne va pas assez loin.
Inclure les cégeps
Déposée par le ministre Simon Jolin-Barette il y a une semaine, la pièce législative comprend plusieurs mesures, dont la création d’un ministère de la langue française et l’imposition d’un gel sur la proportion des places dans les cégeps anglophones.
Mais les organisateurs ont entre autres réclamé que Québec revienne sur sa position de ne pas appliquer la loi 101 aux cégeps.
C’est aussi une demande du Parti québécois, dont le chef, Paul Saint-Pierre Plamondon, était présent vendredi. Celui-ci voit des lacunes en immigration, sur le sujet de la langue d’enseignement et de la langue du travail et en culture, dans le projet de loi.
« Show de boucane »
« On a essayé de faire croire aux Québécois que ça allait protéger leur langue. Dans les faits, c’est vraiment juste un gros show de boucane », s’est indignée Gabrielle Gagnon, 19 ans, porte-parole du MJS, qui aurait préféré plus de coercition et moins d’exceptions dans la réforme.
« ll faut montrer que la langue française est belle, et ça je l’ai jamais entendu, a noté Ghita Zirat, 16 ans. C’est une richesse de vivre en français. C’est où, ce genre de message ? »
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