Les Glorieux volent la vedette à la Saint-Jean-Baptiste
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La participation du Canadien de Montréal aux demi-finales de la Coupe Stanley a éclipsé la Saint-Jean-Baptiste cette année, alors que les regards étaient fixés sur la partie de hockey jeudi soir, à Québec.
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L’ambiance, plutôt calme au centre-ville avant la partie, a commencé à devenir plus animée vers 20h, alors qu’on entendait les réactions enthousiastes des spectateurs rivés sur les écrans des bars et des restaurants.
La plupart des personnes croisées dans des établissements de Québec s’étaient surtout déplacées pour regarder le match. «C’est plus une journée match du Canadien, dit Daniel Lamer, rencontré à La Cage Brasserie Sportive, à Lebourgneuf. C’est leur année.»
«S’ils gagnent ça serait historique», croit Harold Vetere, une bière à la main, sur la terrasse du Bar L’Inox sur Grande-Allée. «Ça vaut bien un défilé de la Saint-Jean», lance-t-il à la blague.
«On va s’en rappeler longtemps»
Assis à la même table, Bruno Viens n’est pas déçu qu’il n’y ait pas les festivités habituelles de la Saint-Jean cette année, puisque cela évite de faire un choix entre les célébrations. «Ça tombe bien [qu’il n’y ait pas de spectacle], sinon ça serait déchirant», dit-il.
Marc St-Jacques, qui soupait avec sa conjointe dans un restaurant St-Hubert sur Grande-Allée, pense aussi qu’il s’agit d’un évènement historique. «Ça n’arrive pas à tous les jours», dit ce partisan du Canadien, avec un chandail du Tricolore sur le dos. «On va s’en rappeler longtemps après s’ils gagnent!».
Restaurateurs occupés
Les restaurateurs avaient beaucoup de pain sur la planche, mais étaient enthousiastes.
«Depuis que le Canadien a gagné contre Toronto, on dirait que c’est assez intense. Pour nous, ça va vite, c’est un bon défi», remarque Philippe Laroche, propriétaire de La Cage Brasserie sportive à Lebourgneuf. « On est vraiment fébriles. C’est sûr que les gens qui viennent ici, ça leur change les idées.»
«C’est sûr qu’on s’est préparés pour la guerre», illustre Patrick Lavallée, directeur chez Les 3 brasseurs sur Grande-Allée, au sujet des nombreux préparatifs même si l’établissement peut accueillir moins de gens qu’à l’habitude en raison de la pandémie.
«De revoir les clients habitués, la frénésie de l’été, c’est très motivant», raconte Sébastien Hamelin, propriétaire du bar Le Bateau de nuit.
«Je ne suis pas un fan du Canadien, mais je vais quand même présenter les matchs, je trouve que c’est le fun l’énergie ça crée.»