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Mairie de Québec: Bruno Marchand veut une meilleure collaboration avec Lévis, mais reste muet sur le troisième lien

Bruno Marchand, chef de Québec Forte et Fière et candidat à la mairie de Québec
Photo d'archives, Stevens LeBlanc Bruno Marchand, chef de Québec Forte et Fière et candidat à la mairie de Québec

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Le candidat à la mairie Bruno Marchand assure qu'il instaurera une meilleure collaboration avec Lévis s'il est élu, mais prévient d'ores et déjà qu'il s'opposera à la sortie de bretelles d'autoroute dans Saint-Roch et ne veut pas, pour l'instant, appuyer le troisième lien, le projet le plus cher au maire Lehouillier.

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«Pour moi, la relation entre deux maires ne peut pas être tributaire d'un seul projet. Si la vision de la Ville de Québec, dans sa collaboration avec Lévis, c'est de dire: “Tu vas être d'accord avec moi en tout temps”, on est aussi bien de ne rien faire. [...] Peut-être qu'on ne s'entendra pas sur le troisième lien. Si jamais on ne devait pas s'entendre, je pense qu'on peut quand même, à travers les autres enjeux de développement économique, tourisme et développement durable, trouver une voie de passage pour créer une synergie régionale.»

Le chef de Québec forte et fière a présenté mardi en matinée ses intentions pour une meilleure relation avec les villes environnantes, dont Lévis, une «nouvelle ère de collaboration». Il a l'intention de former un comité de travail comprenant des élus et des fonctionnaires des deux villes, qui travailleront ensemble. 

Cependant, il n'a toujours pas pris position sur le sujet de l'heure pour Lévis, soit le troisième lien. Une chose est certaine, il se prononce fortement contre la sortie de bretelles d'autoroute dans Saint-Roch. «Ça me semble impossible, avec les objectifs que nous avons. Faut trouver une façon de les faire sortir à l'extérieur de Saint-Roch.»

Il aspire aussi à doter la région d'un titre de transport unique pour les sociétés de transport en commun de Québec et Lévis, une idée qui traîne depuis des années et qui ne s'est jamais concrétisée.

Il est possible d'aller au-delà des «pommes de discorde» qui ont jalonné les relations entre Québec et Lévis ces dernières années, croit Bruno Marchand. «Le dialogue avec les municipalités, c'est d'abord une question de leadership», dit-il. Il faut aller «au-delà de ses intérêts personnels». Il affirme avoir une «excellente» relation avec Gilles Lehouillier, et compte travailler avec lui si le maire de Lévis est réélu et si lui-même prend la direction de Québec. 

De son côté, Jean Rousseau, qui est aussi candidat à la mairie, s'est clairement prononcé, mardi, contre le projet du gouvernement de la CAQ. Pour lui, si tunnel il y a, il devrait accueillir uniquement du transport collectif. Il est très clair sur son intention de collaborer, lui aussi, avec la Ville de Lévis. 

Il prévient toutefois qu'il restera sur sa position concernant le tunnel. «On peut travailler avec Lévis, on a un développement économique commun, mais ça ne passe pas par un troisième lien. C'est naïf de le croire. Il y a des divergences. Le maire Lehouillier a été clair, c'est un projet qu'il appuie. Je suis contre ce projet. Et quand je le rencontrerai, nous serons d'accord pour être en désaccord.»

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