Les infirmières de Chicoutimi fortement insatisfaites
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Une soixantaine de professionnelles en soins ont voulu envoyer un message clair à la ministre Andrée Laforest en se rassemblant devant son bureau, jeudi, à Chicoutimi.
Première revendication: plus de temps supplémentaire obligatoire. Aussi, on voudrait que les transferts de postes soient effectués beaucoup plus rapidement. Présentement, plusieurs travailleurs attendent depuis plus d'un an.
« Lorsqu'on applique sur un poste, c'est parce qu'on a besoin d'un changement alors que là, tout ce qu'il se passe, c'est qu'on reste dans le même environnement de travail et on se tient chaque jour à côté du téléphone en espérant avoir une date pour le transfert », a expliqué la présidente du Syndicat des professionnelles en soins du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Bouchard.
L'autre défi de la région, c'est l'attraction de personnel.
« Saguenay-Lac-Saint-Jean, si on ne travaille pas à être rétentif, à offrir des formations qui vont retenir les gens dans la région avec des ponts avec le CIUSSS ou avec des bourses, les gens vont tout simplement être en exode », a ajouté la vice-présidente aux relations de travail de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec, Nathalie Lévesque.
« Ce qu'on demande, c'est être sur deux quarts de travail maximum, ce qui est beaucoup plus agréable pour une conciliation travail-famille », a ajouté Julie Bouchard.
Les membres devront se prononcer les 4 et 5 août prochain sur l'adoption d'une entente de principe.