Accueil positif du passeport vaccinal obligatoire pour les sports scolaires à haut risque
Les athlètes participant à des activités sportives à haut risque devront être vaccinés
Le grand manitou du sport étudiant au Québec, Gustave Roel, voyait d’un bon œil l’annonce de la ministre Isabelle Charest sur l’obligation, pour les étudiants-athlètes, de présenter un passeport vaccinal afin de participer aux activités sportives à haut risque.
« On savait que cela s’en venait, mais il y a deux choses qu’il faut retenir de tout ça. La première est que le sport scolaire sera de retour, et la deuxième est qu’il n’y aura pas de distinction entre le sport associatif et le sport scolaire. C’est très positif, on ne revivra pas le cauchemar de l’automne 2020. »
Le directeur général du RSEQ est conscient que l’annonce ne fera pas l’unanimité, mais il demeure convaincu que les étudiants feront ce qu’ils ont à faire pour pratiquer leur sport préféré.
« Nous recevions des courriels quotidiens de la part de parents qui nous demandaient d’exiger le passeport vaccinal même si nous n’avions pas la juridiction légale pour le faire. Je pense que l’accueil de l’exigence du passeport sera un peu comme dans la société, il y aura possiblement certains jeunes qui seront réticents d’aller se faire vacciner, mais la grande majorité va obtempérer. »
Le dirigeant aurait aimé une définition plus claire des activités sportives à haut risque. Il y a encore plusieurs détails à préciser selon lui.
« S’agit-il des sports à contacts courts comme le hockey, le football ou le rugby ou des sports à contacts longs qui sont essentiellement les sports de combat ? Nous n’avons pas tous les détails à ce sujet ni sur l’application du passeport vaccinal. Il faudra attendre le décret qui devrait être attendu au début septembre. Plus vite il sera annoncé, plus l’application sur le terrain sera facile. »
Bon accueil sur le terrain
Pour le directeur des sports du Séminaire Saint-François, Antoine Gendron, la prudence reste la meilleure conseillère.
« Il y a tellement eu de hauts et de bas dans les 18 derniers mois que je préfère attendre de voir jouer les premières parties de nos élèves avant de me réjouir. Cela demeure quand même une annonce positive. »
Celui qui pratique également le métier d’entraîneur avoue que l’annonce du gouvernement devrait avoir l’effet escompté.
« Je sais que certains de mes joueurs de football n’étaient pas vaccinés. Je serais vraiment surpris que la situation reste comme ça sachant que c’est la seule façon pour eux de pratiquer leur sport. C’est un incitatif majeur. »
Par ailleurs, le calendrier scolaire de football, qui n’est toujours pas disponible sur le site du RSEQ, devrait l’être dans les prochains jours. En juvénile division un, le calendrier devrait comprendre huit parties, soit un match contre chaque club du circuit. Les responsables n’ont pas jugé bon d’y aller avec un calendrier respectant les zones géographiques, comme celui du collégial.