Fusillades: l’administration Plante veut plus de policiers
Plante promet 42 nouveaux policiers l’an prochain
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La fin de semaine s’est déroulée une fois encore sous le signe de la violence à Montréal, alors qu’un jeune homme de 18 ans a été blessé par balle.
Les policiers ont d’abord été appelés à intervenir vers 23 h samedi dans le quartier Saint-Michel à la suite de plusieurs coups de feu.
Ils ont alors découvert un jeune homme de 18 ans, couché au sol et blessé au bas du corps, sans pour autant que sa vie soit en danger.
« La victime ne collabore pas à l’enquête », a précisé Raphaël Bergeron, porte-parole du Service de police de la Ville de Motnréal (SPVM), sans indiquer toutefois si l’individu était connu des services policiers.
Malgré tout, la police a réussi à procéder à l’arrestation de sept personnes dans ce dossier, en plus de saisir une arme.
Plus de policiers
D’autres coups de feu ont retenti au courant de la nuit, cette fois dans l’arrondissement de Lachine, mais personne n’avait encore été arrêté dimanche après-midi.
Dans la foulée des deux événements de la nuit, la mairesse Valérie Plante a promis dimanche un investissement supplémentaire de 5,5 millions $ destiné au SPVM, ce qui devrait permettre l’ajout de 42 policiers l’an prochain.
À un peu plus de deux mois des élections municipales, la mairesse Plante en a aussi profité pour reprocher à son prédécesseur, Denis Coderre, d’avoir fait des compressions de 30 % dans la lutte antigang durant son mandat.
« La baisse du budget de fonctionnement était due à l’optimisation des ressources, et non pas une réduction d’effectifs. [...] Elle manque de leadership et ce nouvel investissement est trop peu trop tard », a répliqué Abdelhaq Sari, conseiller municipal pour le parti de Denis Coderre.
Le fédéral interpellé
La question du contrôle des armes à feu s’est également invitée dans la campagne électorale fédérale, alors que la mairesse Plante a directement interpellé le prochain gouvernement pour qu’il en fasse plus.
« On a beau avoir des policiers qui retirent des armes, mais si les armes peuvent circuler au pays, à un moment donné, c’est un cercle vicieux », a-t-elle laissé tomber.
