Jean-Yves Duclos réélu au bout d’une course serrée
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Le ministre libéral Jean-Yves Duclos a réussi, lundi soir, à décrocher un troisième mandat consécutif au bout d’une lutte serrée dans la circonscription de Québec.
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La soirée a été longue pour M. Duclos, mais il a été finalement été déclaré vainqueur contre son principal concurrent bloquiste un peu après minuit, dans la nuit de lundi à mardi. Un peu après 1 heure du matin, il avait près de 2000 voix d’avance après le dépouillement de 80% des bulletins de vote.
«Je suis très ému», s’est-il exclamé sous les vivats d’une cinquantaine de bénévoles libéraux réunis dans un bar du centre-ville de Québec. Bière à la main, M. Duclos a esquissé des pas de dance tout au long de la soirée au fur et à mesure des annonces de victoires de candidats libéraux à travers le pays.
Interrogé à savoir s’il allait garder son poste de président du Conseil du Trésor, il a répondu que cette décision ne lui appartenait pas. Il a répété que la priorité est toujours de sortir de la pandémie. «Si on n’avait pas agi rapidement et solidement, il y a un commerce sur deux ici, au centre-ville de Québec, qui aurait fait faillite, a-t-il mentionné. Quand tu relances une économie où une moitié des commerces ont fait faillite, ça ne va pas bien.»
Course serrée
Jean-Yves Duclos est habitué aux victoires à l’arraché. En 2015, il avait gagné avec 1000 voix d’avance sur son adversaire néo-démocrate. Il y a deux ans, il l’avait emporté par 325 voix contre la candidate bloquiste et avait eu besoin d’un recomptage judiciaire avant de pouvoir siéger à la Chambre des Communes.
«C’est une circonscription qui a toujours été serrée et qui va toujours l’être. Il faut travailler très fort pour aller chercher la confiance des gens», a-t-il indiqué lundi soir.
Au niveau national, le ministre n’a exprimé aucune déception, même si son parti n’a pas réussi à remporter la majorité qu’il convoitait.
«On est en démocratie. Il y a des peuples sur la terre qui aimeraient tellement pouvoir voter et donner leur point de vue. Le vote des gens va toujours être respecté. Les Canadiens avaient à la fois le droit et la responsabilité de se prononcer sur la sortie de la crise», a-t-il réitéré.