Mi-campagne: Bruno Marchand accorde à son parti une note de 9 sur 10
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Au moment où s’achève, mardi, la première moitié du marathon électoral, Bruno Marchand s’attribue à lui et son équipe la note de 9 sur 10, malgré sa proposition d’étudier une redevance le long du futur tramway, qui a généré de la confusion en début de campagne.
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«Pour l’étape où nous sommes, par rapport à cette campagne-là, je nous donne certainement 9 sur 10», a lancé le candidat à la mairie, lundi, à la suite d’un caucus avec son équipe pour faire le bilan des 25 premiers jours d’une campagne qui en compte 52.
Déjà, il y a deux semaines, le chef de Québec Forte et Fière affichait la même assurance dans une déclaration remarquée où il a laissé savoir que c’est son parti qui «mène le show», à son avis.
Il ne pense pas que cette attitude puisse se retourner contre lui.
«On n’est pas en train de dire qu’on a gagné, on n’est pas en train de dire que la course est finie. On est en train de dire que [dans] les semaines qui nous ont amenés jusqu’à aujourd’hui, on a réussi ce qu’on souhaitait dans notre plan de match», a précisé M. Marchand.
«Pas présomptueux»
«On a réussi à franchir des jalons critiques, notamment sur la notoriété, l’affinité, le partage d’idées, l’audace et le courage [...]. C’est le bilan qu’on a fait ce matin. On est super fiers. Ce n’est pas présomptueux», a-t-il estimé, tout en prévenant ses membres «qu’il reste du chemin à parcourir.»
M. Marchand a tenté de dépeindre QFF comme un «mouvement» ayant le vent dans les voiles. Le parti soutient avoir amassé près de 120 000$ en dons du public en six mois d’existence. À titre de comparaison, Équipe Labeaume avait recueilli des contributions totalisant 85 300$ lors de l’année électorale 2017.
Invité à citer un bon coup, Bruno Marchand répond que sa plus grande fierté est l'équipe qu’il a constituée. «Si on a quelque chose à améliorer, c’est de continuer à améliorer notre notoriété», soulève-t-il quand on lui demande un moins bon coup.
Amené sur l’idée d’une redevance qu’il a suggérée le long du tracé du tramway, qui a soulevé l’ire de ses adversaires, il reconnaît qu’il aurait aimé «mieux l’exprimer dès le départ», mais assume sur le fond: «c’est le courage et l’audace dont on parle».
Savard satisfaite
Contactée par Le Journal, Marie-Josée Savard s’est bien gardée de commenter la sortie de son adversaire mais a mentionné être satisfaite de la progression de sa propre campagne.
«Jusqu’à présent, ça se passe comme on le veut. On est très contents. On est sur le terrain. On va voir les gens», soutient-elle.
Son de cloche similaire du côté de Jean-François Gosselin. «Notre défi, je vous dirais, je le vois sur le terrain, c’est de défaire la perception que les gens ont que le projet de tramway est déjà commencé, alors que la construction va commencer en 2023», dit-il.
Jean Rousseau s’est aussi montré «très positif» à ce stade de la campagne, tout en reconnaissant que ce peut être un «défi» d’obtenir de la visibilité à travers une élection fort disputée entre cinq principaux partis.