Pénurie de main-d'oeuvre: des idées innovantes en Mauricie
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Un robot serveur a été embauché pour donner un coup de pouce aux employés du restaurant Itacho Sushi, à Trois-Rivières.
Depuis lundi, ce robot nommé «Bella» est responsable d’aller porter les assiettes aux clients.
Son utilisation est une solution devenue nécessaire aux yeux d’Émilie Liu, propriétaire du restaurant. «Avec la pénurie d’employés, ça nous aide à assurer un meilleur service», a-t-elle expliqué.
«Bella» représente un investissement majeur pour le restaurant, qui a dû débourser environ 20 000$ pour faire son acquisition. Le robot est alimenté par batterie et a une autonomie d’une journée. Mercredi, plusieurs curieux sont allés manger là pour se faire servir par la serveuse robotisée.
Il ne s’agit pas d’une première au Québec parce que quelques établissements ont déjà un robot du même type, mais, selon la propriétaire, c’est une première en Mauricie. «On en voit plus à Toronto et à Vancouver. Ça s’implante tranquillement ici», a fait savoir la dame.
Investir pour garder son personnel
Pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, l’entreprise Omnifab de Louiseville a, de son côté, choisi de donner plus de pouvoir aux employés.
«Nous avons su éviter la pénurie de main-d’œuvre pour l’instant. On mise beaucoup sur la façon dont nos employés sont traités. On fonctionne en entreprise libre et chaque équipe a une grande marge de manœuvre dans la gestion et la prise de décision», a expliqué le directeur général, Marc-Antoine Pagé.
Cette entreprise met à la disposition de ses travailleurs un gym moderne et accessible où des cours de spinning sont offerts chaque jour, une salle de détente avec table de massage et une machine à barbotine installée dans la salle de pause.
«C’est vraiment populaire! Nous sommes le troisième plus gros client pour la slush en Mauricie», a précisé M. Pagé.
Un salon de barbier a été ajouté aux plans de l’entreprise. Cette dernière embauche plus de 130 employés et a connu une croissance de 30% par année.
«On investit beaucoup dans le bien-être, mais ça fonctionne parce qu’on réussit à garder nos travailleurs et à en attirer», a expliqué le directeur général.