Match à huis clos: un 50e anniversaire gâché pour un partisan ontarien
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Les partisans du Canadien ont été nombreux à repartir bredouilles du Centre Bell, jeudi soir, en raison de la présentation du match à huis clos. L’histoire de Jason, un amateur de hockey ontarien venu à Montréal avec sa famille pour célébrer son 50e anniversaire de naissance, fait partie des cauchemars vécus.
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«Si ç’avait été annoncé en matinée, j’aurais mieux compris, mais là, la décision a été prise environ deux heures avant le match, c’est très frustrant», a réagi le père de famille, qui a préféré taire son nom complet, rencontré à l’extérieur de l’amphithéâtre.
Ray, son plus jeune fils, s’est pour sa part dit «déçu» et «fâché».
Cinq membres de la famille, accompagnés d’un ami, ont fait six heures de route à partir de Mississauga dans la journée de jeudi. Tout ça pour prendre quelques photos à l’extérieur avec les statues de Guy Lafleur et Maurice Richard...
«J’aurais voulu voir l’aréna, je ne suis jamais venu ici auparavant», a précisé Jason, avec une amertume partagée par sa femme Sylvia et ses autres enfants Randy et Rachel. L’ami Bobby, lui, tentait de détendre l’atmosphère du mieux qu’il pouvait avec quelques blagues, sans trop de succès.
Six autres heures de voiture étaient logiquement prévues pour le retour en Ontario.
Le père de Caufield déçu
Paul Caufield, le père de Cole, en est un autre qui n’a pas tellement été impressionné de savoir, seulement deux heures avant la rencontre, qu’il ne pourrait accéder au Centre Bell pour voir son fils en action.
Dans un message publié sur Twitter, il a condamné le fait d’être doublement vacciné, d’avoir passé les douanes, un test PCR, de n’avoir aucun symptôme et de porter un masque pour finalement apprendre tardivement que les partisans n’étaient pas admis.
«J’espère qu’ils laisseront au moins une caméra à l’intérieur pour pouvoir regarder le match à la télévision pendant que je suis au Canada», a conclu, avec humour, celui qui habite dans l’État du Wisconsin, au sud de la frontière.
Parmi les partisans refoulés, plusieurs se sont rabattus sur les restaurants aux alentours, dont à «La Cage – Brasserie Sportive», directement au Centre Bell.