Rétrospective 2021: les meilleurs spectacles vus cette année
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Ils nous ont faire rire, réfléchir, danser ou encore voyager. Mais surtout, ils nous ont fait vivre des moments inoubliables cette année. Voici les 10 spectacles qui ont marqué notre équipe.
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MILLE MAUVAIS CHOIX de Louis-José Houde
Louis-José Houde réussit à se réinventer sans se dénaturer avec Mille mauvais choix, un cinquième one-man-show plus intime, plus profond, mais aussi plus grivois. L’humoriste laisse sa gêne au vestiaire pour aborder avec beaucoup de doigté et de sensibilité sa dernière peine d’amour, les aléas du célibat et son désir d’être père. (BL)
GRAND VOYAGE DÉSORGANISÉ de Patrice Michaud
On se souviendra longtemps de ce spectacle au MTELUS. Malgré la formule cabaret et les mesures sanitaires, on a eu l’impression de danser jusqu’au bout de la soirée tant chaque pièce de ce nouvel album semble avoir été créée pour être livrée sur scène. Tantôt énergique, tantôt poète, Patrice Michaud nous a fait vivre un beau grand voyage désorganisé. (SEN)
THE LAST DOMINO ? de Genesis
Même avec un Phil Collins diminué physiquement, Genesis a offert une grande prestation, remplie d’émotion, pour ce qui s’apparente aux deux dernières visites de la formation au Centre Bell de Montréal. De grandes chansons, des éclairages de qualité et une ambiance du tonnerre. Tout était là. (YL)
HALF MOON RUN À OSHEAGA
Comme elles ont fait du bien, ces retrouvailles Osheaga en octobre dernier ! Fidèle à son habitude, c’est à une soirée bonbon que nous avait convié le groupe Half Moon Run. Accompagné d’un quatuor à cordes, le trio a fait le bonheur d’une foule composée de grands admirateurs en interprétant une suite de pièces connues de leur excellent répertoire. (SEN)
JOKES CHAPEAU MAMAN MAGIE PIANO de Pierre-Yves Roy-Desmarais
Acclamé comme une vedette rock, charismatique, énergique et brillant, Pierre-Yves Roy Desmarais fait la démonstration en 312 gags bien comptés, dans son premier spectacle Jokes Chapeau Maman Magie Piano, qu’il compte désormais parmi les poids lourds de l’humour québécois. Inconnu il y a deux ans, il est un rare rayon de soleil à avoir percé le ciel gris de la pandémie. (CB)
WEIRD ONES de Matt Holubowski
En août dernier, alors que les salles venaient tout juste de rouvrir leurs portes, nous n’aurions pu demander mieux qu’une soirée empreinte de douceur et d’émotions à fleur de peau en compagnie de Matt Holubowski. Auteur-compositeur-interprète de grand talent, sa voix et son entrain nous ont fait un bien fou après une période de grande noirceur. (SEN)
COURVILLE de Robert Lepage
Encore une fois, Robert Lepage déploie sa magie au Diamant avec ingéniosité et efficacité dans ce spectacle sur l’adolescence et qui se déroule, dans les années 1970, près de la chute Montmorency. Une histoire bien racontée, des trouvailles scénographiques et de la foutue bonne musique. Du grand Lepage. (YL)
NOTRE-DAME-DES-SEPT-DOULEURS de Klô Pelgag
Au cœur d’un Festival d’été présenté dans une formule intime inédite, le concert de Klô Pelgag a constitué un heureux rappel que la scène peut être le lieu de toutes les douces folies. Épaulée par sept musiciens et choristes, elle a donné vie aux pièces de son acclamé album Notre-Dame-des-Sept-Douleurs avec une exubérance belle à voir. (CB)
NUI PIMUTEN. JE VEUX MARCHER de Natasha Kanapé Fontaine
Bien que Natasha Kanapé n’ait plus à prouver la qualité de sa plume, on ne la connaissait que très peu sur scène. Enchaînant les textes poignants et les odes à son nord natal sur une douce instrumentation, la poétesse et chanteuse innue nous amène doucement à nous recueillir et à apprécier la richesse des cultures autochtones. (FD)
INCARNAT EN SOLO d’Ariane Moffatt
Le théâtre Outremont était l’endroit parfait pour ce premier spectacle solo de la grande Ariane Moffatt. Devant un magnifique décor – un champ de pampas balayées par le vent –, elle nous a offert les belles pièces de son album Incarnat et quelques souvenirs en trois temps : seule au piano, rock avec sa guitare et électro en dansant derrière son synthétiseur. (SEN)