Appel à l'aide d'un organisme de Lévis
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L’organisme de Lévis Comptoir Le Grenier, qui aide à nourrir des centaines de familles, lance un appel à l'aide au gouvernement Legault.
Depuis le mois de décembre, le Comptoir Le Grenier enregistre une hausse de 30% des demandes provenant d'une clientèle de plus en plus diversifiée. Le service alimentaire aurait besoin de dizaines de milliers de dollars pour combler son manque à gagner.
«On souhaite que les bottines suivent les babines et que le gouvernement qui nous a encensés durant la pandémie va nous aider financièrement», a lancé l'administrateur bénévole du Comptoir Le Grenier, André Poisson.
Ces derniers temps, la quinzaine d'employés et la centaine de bénévoles de l'organisme viennent en aide à près de 200 familles par semaine - un nombre qui tournait davantage autour de 125 dans la période prépandémie.
Contexte difficile
Les défis sont nombreux pour les organismes, après deux ans de pandémie: l'inflation à la hausse, des postes non pourvus et des bénévoles craintifs du variant Omicron, sans oublier le taux de chômage pour la RMR de Québec, qui est le plus faible au Canada.
«C'est important qu'il y ait du réinvestissement autant dans les programmes sociaux, dans les services publics que dans les services communautaires», a indiqué Mme Karine Verreault du Regroupement des organismes communautaires de la région de Québec (ROC03).
Un autre impact de la pandémie a été observé chez l'organisme. La clientèle est de plus en plus diversifiée en raison de la précarité économique. Un usager sur quatre est un travailleur à temps plein.
Une usagère rencontrée sur place explique qu'elle a besoin du service alimentaire depuis un accident. Elle est dans l'incapacité de travailler et elle demeure en attente d'opérations chirurgicales.
«L'important, c'est que je peux manger tous les mois, sinon il n’y aurait pas grand-chose dans le réfrigérateur chez moi», a résumé Mme Paquet.
Des produits de qualité
«Les gens pensent que ce sont des aliments périmés, mais ce n'est pas le cas. Ce sont des produits congelés, des choses fraîches. Il y a de tout!» a expliqué la bénévole Anne Paradis.
Les usagers repartent parfois avec des paniers d'épicerie d'une valeur d'environ 200$, selon ses estimations.