Trois matchs sans Davies
Gros test pour le Canada au Honduras
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Le Canada amorce jeudi soir le segment possiblement le plus difficile de la phase finale de qualification pour la Coupe du monde de soccer.
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L’équipe de John Herdman visite le Honduras avant de retourner au pays pour recevoir les États-Unis à Hamilton, dimanche, pour ensuite se rendre au Salvador mardi prochain.
Et tout ça sans Alphonso Davies qui est sur le carreau en raison d’une myocardite, conséquence de la COVID qu’il a récemment contractée.
« Ça sera une soirée difficile, mais nous sommes prêts pour ce genre de soirée », a insisté Herdman dans son point de presse d’avant-match, mercredi.
Gros morceau
L’absence de Davies est un handicap pour le Canada puisqu’il est l’un des meilleurs arrières gauches au monde.
« C’est un joueur exceptionnel et tout le monde sait qu’il est important. L’opportunité dans ça, c’est qu’on a tout le temps un gars qui est prêt à prendre la place en relève », a souligné le gardien Maxime Crépeau plus tôt cette semaine.
Son absence pourrait finalement être un mal pour un bien puisque Herdman espère qu’elle ajoutera une petite dose d’imprévisibilité à son équipe.
« Au cours des derniers matchs, nos adversaires ont été en mesure de neutraliser Alphonso d’une certaine manière. »
Crucial
Cette portion de la qualification est particulièrement cruciale pour le Canada qui est actuellement au sommet du classement avec 16 points, un de plus que les États-Unis et deux de mieux que le Mexique et le Panama.
Hormis le match contre les États-Unis, les deux autres adversaires sont très prenables puisque le Honduras est dernier (3 points) et le Salvador est avant-dernier (6 points).
Ce sont toutefois les longs déplacements avec une forte variation des conditions de jeu qui rendent la séquence de trois matchs en six jours complexe.
Qui plus est, le milieu de terrain Stephen Eustaquio représente toujours un cas douteux même si Herdman est optimiste de le voir jouer.
Mêmes conditions
La rencontre sera disputée à l’Estadio Olimpico Metropolitano de San Pedro Sula, un stade particulièrement austère, voire hostile.
Herdman sait très bien que son équipe y sera froidement accueillie et que les conditions de jeu seront compliquées. Il s’inspire d’ailleurs de ce que son équipe a vécu au Mexique l’automne dernier.
« On a vécu beaucoup d’adversité à l’Azteca et on essaie de recréer le même état d’esprit cette fois-ci.
« C’est un endroit où il est difficile de jouer, où les partisans sont hostiles et en plus, le Honduras va se battre pour sa survie. »
Équipe différente
Le Honduras a soutiré un match nul au Canada à Toronto lors du tout premier affrontement du tournoi, mais cette équipe présente toujours un visage bien différent quand elle joue dans ses terres.
« Ils créent beaucoup d’occasions de marquer et génèrent en moyenne 17 tirs par match à la maison », a noté Herdman.
« Le terrain sera difficile et il aura un impact sur le match, il faudra s’adapter rapidement, le gazon sera haut et le ballon sera lent. »