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Roberge dit avoir agi pour améliorer le français chez les élèves



Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, affirme avoir « posé des gestes très forts » pour améliorer la maîtrise du français chez les élèves du primaire et du secondaire, dont les résultats se feront sentir au cours des prochaines années.

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« On a donné le coup de barre nécessaire », a-t-il affirmé lors d’un entretien téléphonique hier.

À la mi-janvier, Le Journal publiait un dossier présentant dix solutions pour améliorer le français sur les bancs d’école, alors que 40 % des élèves québécois échouent en orthographe à la fin du secondaire. 

Plusieurs intervenants interrogés ont accusé le ministre de manquer de leadership à ce sujet, alors qu’un groupe d’experts a été récemment consulté pour améliorer la maîtrise du français au cégep et à l’université.

Aide et Formation continue

M. Roberge affirme au contraire que des mesures importantes ont été mises en place depuis l’arrivée au pouvoir du gouvernement Legault. 

Les solutions présentées par Le Journal peuvent être regroupées en plusieurs volets et M. Roberge affirme avoir agi sur tous ces fronts au cours des dernières années.

La formation continue est maintenant obligatoire, des sommes supplémentaires sont disponibles pour l’embauche de professionnels venant en aide aux élèves en difficulté et les sommes consacrées à l’achat de livres ont été bonifiées, indique le ministre.

« On va pouvoir mesurer les effets de ce qu’on a fait dans quelques années », ajoute-t-il, en disant avoir confiance dans les résultats à venir. La pandémie pourrait toutefois brouiller les cartes, précise-t-il.

Les résultats stagnent

M. Roberge reconnaît que les résultats des élèves en français stagnent depuis longtemps, ce qui est « inquiétant » puisqu’un plan d’action avait été mis en place il y a une quinzaine d’années pour corriger le tir.

« Je n’exclus absolument pas de creuser le dossier et d’avoir un plan d’action plus ciblé. [...] Je ne prétends pas que tout a été fait et que je n’ai rien à ajouter. Je fais juste dire que beaucoup de choses ont été faites, dont on ne peut pas encore mesurer l’impact », précise-t-il.

Selon M. Roberge, le haut taux d’échec en orthographe à la fin du secondaire s’explique par le fait « qu’on n’intervenait pas assez tôt et avec assez de force auprès des élèves qui à la base ont des difficultés ».

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