La démolition à l’hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec franchit une nouvelle étape
Il faut faire de la place pour le nouveau complexe hospitalier
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Des travaux de démolition de l’aile D de l’hôpital de l’Enfant-Jésus de Québec, qui se poursuivront jusqu’au printemps, marquent une nouvelle étape dans la construction du nouveau complexe hospitalier (NCH), puisqu’il s’agit du dernier bâtiment à être rasé.
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Au total, cinq bâtiments de l’hôpital de l’Enfant-Jésus auront été démolis afin de réaliser ce projet d’envergure. L’ancienne centrale d’énergie, quant à elle, est déjà passée sous le pic des démolisseurs.
« Ces deux bâtiments sont les derniers bâtiments de l’hôpital qui étaient destinés à être démolis », a indiqué Marie-Hélène Albert, conseillère en communication – Direction générale adjointe du nouveau complexe hospitalier.
État d’avancement
Évalué à 1,9 G$, le NCH est le plus important projet clinique et immobilier en cours de réalisation au Québec. La phase 1 du projet est pratiquement complétée.
La centrale d’énergie, le bâtiment des génératrices, le nouveau stationnement souterrain, le centre intégré de cancérologie et la plateforme clinico-logistique – cette dernière étant située dans l’arrondissement de Beauport – sont construits.
Quant au cyclotron, qui permettra la production d’isotopes médicaux, essentiels en médecine nucléaire pour établir le diagnostic de certains cancers, il est actuellement en construction.
La phase 2 se poursuit avec la construction du centre de recherche qui achève et la construction du bâtiment des soins critiques. Restent à venir la reconstruction de l’aile D et le réaménagement de l’hôpital de l’Enfant-Jésus.
Impacts sur l’échéancier
Il est trop tôt, selon Mme Albert, pour connaître l’impact de la pandémie sur l’échéancier. Lors du lancement des travaux, en 2017, il était prévu que la construction de la phase 2 soit terminée en 2025, mais il y a plusieurs étapes à franchir, dit-elle, même une fois la construction terminée avant de pouvoir accueillir des patients.
« Il est important de se rappeler qu’en plus de la pause de près de sept semaines des activités de chantier, la pandémie de COVID-19 a des impacts sur la livraison et l’installation d’équipements provenant de fournisseurs à l’étranger », a ajouté Mme Albert.
« Il faut aussi tenir compte de la surchauffe du marché ainsi que la disponibilité des firmes spécialisées et des entrepreneurs pour réaliser les travaux dans le respect de l’échéancier. »
Par ailleurs, la pandémie a livré d’importantes leçons à propos de l’aménagement des espaces, souligne-t-elle.
« Nous sommes en discussion avec le gouvernement pour s’assurer que le NCH soit adapté et prêt pour une future pandémie. »
Déjà, plus de 500 chambres individuelles sont prévues parmi les 700 lits du nouvel hôpital qui aura une superficie de plus de 260 000 mètres carrés.
La gestion des débris de démolition a été confiée à une entreprise spécialisée dans la gestion des matériaux contenant de l’amiante. Les débris sont traités et envoyés selon leur nature dans des sites prévus à cet effet dans la grande région de Québec.