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Disparition de Marilyn Bergeron il y a 14 ans: «On ne cessera jamais de te chercher»

L’aide du public à nouveau demandée pour la retrouver

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Les parents de Marilyn Bergeron lancent un énième cri du cœur aux possibles témoins de la disparition de leur fille, le 17 février 2008, puisqu'ils gardent toujours espoir de la retrouver en vie, 14 ans plus tard.

• À lire aussi: Disparition de Marilyn Bergeron: le SPVQ poursuit l’enquête 14 ans plus tard

«Peu importe ta condition et ce que tu es devenue, Marilyn, il faut que tu nous donnes signe de vie. Tu sais bien qu’on ne cessera jamais de te chercher. On t’attend à bras ouverts et on t’aime», a lancé jeudi matin, émue, sa mère Andrée Béchard. 

Mme Béchard et son conjoint, Michel Bergeron, se sont adressés aux médias devant l’ancien Café Dépôt de Saint-Romuald, rue de la Concorde. C'est à cet endroit que Marilyn Bergeron a été aperçue une dernière fois avant de s’évaporer sans laisser de traces. 

Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY

Alors que 14 ans se sont écoulés depuis la disparition de leur fille, ils gardent espoir de la retrouver en vie «tant qu’ils n’auront pas eu de réponse». Ils espèrent que des témoins oseront finalement parler pour «accélérer la fin de ce cauchemar».

«Pour nous, quelqu’un, quelque part, connaît la vérité. Il est temps de révéler ce que vous savez», a supplié la mère éplorée. 

Des questions sans réponse

Le père de Marylin Bergeron, Michel Bergeron (à gauche), et sa mère, Andrée Béchard (à droite), se sont rendus jeudi à l’endroit où elle a été vue pour la dernière fois à Lévis.
Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY
Le père de Marylin Bergeron, Michel Bergeron (à gauche), et sa mère, Andrée Béchard (à droite), se sont rendus jeudi à l’endroit où elle a été vue pour la dernière fois à Lévis.

Une semaine avant sa disparition, Marilyn Bergeron avait quitté Montréal, où elle habitait, pour revenir vivre chez ses parents à Québec. Mais le matin du 17 février 2008, elle avait décidé de sortir pour «aller prendre une marche».  

L’enquête a permis d’établir qu’elle a retiré 60$ à la Caisse populaire de Loretteville, vers 11h, avant de se retrouver au Café Dépôt de Saint-Romuald, vers 16h le même jour. Elle n’a pas été revue depuis. 

Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY

Pour la famille, les questions n’ont fait que s’accumuler au fil des années. Qui l’a reconduite entre les deux endroits? Qu’est-ce qui lui est arrivé? Pourquoi s’est-elle rendue là? Est-ce qu’elle se sentait menacée? 

Mais surtout, quel drame l’a poussée à quitter Montréal quelques jours plus tôt?

«[Quand elle est arrivée], on aurait dit qu’elle était en choc post-traumatique. Il s’est passé quelque chose d’assez grave [...] mais on n’a jamais eu le temps de savoir ce que c’était», déplore Mme Béchard. 

Toujours en cours 

Le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) a déployé un poste de commandement devant l’ancien Café Dépôt jeudi matin, en espérant que le triste anniversaire de la disparition puisse délier des langues. 

Photo Agence QMI, MARCEL TREMBLAY

Malgré les années qui se sont écoulées, on assure qu'on est toujours à l’affût de nouveaux éléments dans l’enquête.  

«Aucun dossier de disparition n’est tabletté, les enquêteurs font des suivis régulièrement et on essaie de mettre à profit les nouvelles techniques qui sont développées au fil des années», explique David Poitras, porte-parole du SPVQ. 

Malgré l’absence de nouvelles informations pertinentes, la famille de Marilyn Bergeron espère que la nouvelle équipe affectée au dossier depuis deux ans pourra faire la différence. 

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