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La victoire passe par Québec, croit Charest

L’aspirant-chef conservateur était dans la région vendredi

Jean Charest a poursuivi sa tournée provinciale avec un arrêt à Québec vendredi. On le voit avec son épouse Michèle Dionne à l’hôtel Le Bonne Entente.
Photo Didier Debusschère Jean Charest a poursuivi sa tournée provinciale avec un arrêt à Québec vendredi. On le voit avec son épouse Michèle Dionne à l’hôtel Le Bonne Entente.

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Le chemin de la victoire à la tête du Parti conservateur du Canada passe immanquablement par la grande région de Québec, croit l’ancien premier ministre Jean Charest.

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Visiblement en grande forme, le candidat à la chefferie du PCC a misé sur son expérience et ses réussites pour livrer un discours d’une vingtaine de minutes aux quelques centaines de militants réunis à l’hôtel Le Bonne Entente, 

« Je connais le chemin de la victoire. J’ai fait ce chemin dans le passé », a lancé le politicien de 63 ans.

La région de Québec reste un terreau très fertile pour le Parti conservateur et l’équipe de M. Charest a pris la peine d’asseoir tout près de lui les députés locaux qui appuient sa candidature.

« Le socle de la campagne pour moi, c’est le Québec. Et le socle du Parti conservateur, ici au Québec, c’est la grande région de Québec. C’est ici que sont les membres de notre caucus. Ceux qui, contre vents et marées, ont réussi à se faire élire parce que dans chacun de leur comté, ils sont estimés et aimés », a-t-il mentionné en pointant les Deltell, Vien, Généreux, Lehoux et Godin.

Jean Charest n’a pas manqué non plus de souligner la présence du maire de Lévis Gilles Lehouillier et de Sam Hamad.

Comme la veille à Laval, M. Charest a promis d’unir et de rassembler un Canada profondément divisé. Il affirme que les plus belles années de collaboration avec le Québec ont été sous un règne conservateur à Ottawa.

L’économie d’abord

La discipline budgétaire, de saines finances publiques et une économie forte demeurent au cœur de ses propos. « À qui doit-on faire confiance pour remettre l’économie sur pied ? À Justin Trudeau ou à Jean Charest ? »

Selon lui, le pays a grandement besoin d’expérience. 

« Ce n’est pas un défaut d’avoir de l’expérience, ce n’est pas un défaut d’avoir déjà gouverné et ce n’est pas un défaut d’avoir déjà pris des décisions. Je sais que le Canada peut faire mieux. Les affaires internationales, ce n’est pas du théâtre, monsieur Trudeau ! » a-t-il ajouté.

Pour illustrer son attachement régional, Jean Charest a conclu sur un ton plus léger. 

« Il m’arrivait de dire qu’être premier ministre du Québec, c’est comme être vice-maire de la Ville de Québec. Être premier ministre du Canada, ce sera comme être vice-maire de la Ville de Québec aussi. »

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